La capitale tchadienne connait depuis quelques mois, l’arrivée massive des jeunes ressortissants de villages du Sud Tchad, à la recherche d'une source de revenus. Exerçant des activités domestiques, vendeurs ambulants, chauffeur de porte-tout (pousse-pousse), cordonniers ou autres. Connus sous l'appellation de « fonctionnaires de rue 40m », ils sont généralement originaires du Mandoul, du Moyen Chari, du Logone Oriental et de la Tandjile.
Visibles en cortège matin et soir par groupe de 4 ou 5 personnes, ils prennent la direction des quartiers où ils travaillent. Ngar Timothée témoigne : « nous venons en ville à la recherche de l'argent pour payer un terrain au village, et de se marier ». Ce phénomène est une question d'hiérarchie sociale, une voie d'épanouissement qui renvoient ses jeunes vers la capitale. Mais pour certains, cela est choquant de voir des jeunes ressortissants d'une zone agricole qui regagnent la ville à la recherche d'une vie facile. Et pourtant, ils représentent de vaillants bras pour les travaux champêtres.
Malgré plusieurs débats et enquêtes sur ce phénomène, aucun programme politique fiable n’est encore envisagé pour contenir l’exode rural. Ces jeunes qui n’ont pas reçu une éducation adéquate, ni de de savoir-vivre, sont trop violents et représentent un véritable danger dans les zones reculées de la ville. Ainsi donc, l’Etat doit mettre en œuvre une politique permettant l’insertion des jeunes. Il doit aussi créer un cadre juridique empêchant le déplacement de certaines jeunes dans la capitale, tout en améliorant certaines conditions de vie dans les villages.
Visibles en cortège matin et soir par groupe de 4 ou 5 personnes, ils prennent la direction des quartiers où ils travaillent. Ngar Timothée témoigne : « nous venons en ville à la recherche de l'argent pour payer un terrain au village, et de se marier ». Ce phénomène est une question d'hiérarchie sociale, une voie d'épanouissement qui renvoient ses jeunes vers la capitale. Mais pour certains, cela est choquant de voir des jeunes ressortissants d'une zone agricole qui regagnent la ville à la recherche d'une vie facile. Et pourtant, ils représentent de vaillants bras pour les travaux champêtres.
Malgré plusieurs débats et enquêtes sur ce phénomène, aucun programme politique fiable n’est encore envisagé pour contenir l’exode rural. Ces jeunes qui n’ont pas reçu une éducation adéquate, ni de de savoir-vivre, sont trop violents et représentent un véritable danger dans les zones reculées de la ville. Ainsi donc, l’Etat doit mettre en œuvre une politique permettant l’insertion des jeunes. Il doit aussi créer un cadre juridique empêchant le déplacement de certaines jeunes dans la capitale, tout en améliorant certaines conditions de vie dans les villages.