La ville de Goz Beida. © Mahamat Issa Gadaya/Alwihda Info
A l'Est du Tchad, c'est le soulagement après la fin de cinq mois d'état d'urgence qui ont permis d'endiguer les affrontements intercommunautaires. Les habitants s'en réjouissent, avec l'espoir que ce contexte d'apaisement soit propice au développement pour lutter contre la pauvreté. Leur satisfaction, ils l'expriment à travers des remerciements aux autorités et aux forces de défense et de sécurité.
Ali Abogona, un habitant de Goz Beida, se félicite de la présence militaire renforcée qui a permis de maintenir la sécurité pendant l'état d'urgence. "Cette levée de l'état d'urgence permettra aux populations de vaquer tranquillement à leurs occupations socio-économiques habituelles", explique-t-il.
Il conseille toutefois "aux populations de promouvoir toujours les bases de la cohabitation pacifique et le règlement à l'amiable en cas de différends."
Ali Abogona, un habitant de Goz Beida, se félicite de la présence militaire renforcée qui a permis de maintenir la sécurité pendant l'état d'urgence. "Cette levée de l'état d'urgence permettra aux populations de vaquer tranquillement à leurs occupations socio-économiques habituelles", explique-t-il.
Il conseille toutefois "aux populations de promouvoir toujours les bases de la cohabitation pacifique et le règlement à l'amiable en cas de différends."
Le marché de Goz Beida, au Sila. © Mahamat Issa Gadaya/Alwihda Info
D'après Olivier, l'état d'urgence a été une période très importante pour la province de Sila. "Une chose est vraie, l'état d'urgence a mis tout le monde dans la peur de circuler librement à des heures tardives", estime-t-il.
"Mais il faut reconnaître que cela a permis à la région de trouver quand même la paix, une moitié de cohabitation entre ceux qui se faisaient la guerre, et cela a permis aussi aux autorités d'être actives sur la nécessité de maintenir la cohésion sociale entre les enfants du terroir", souligne Olivier.
"Mais il faut reconnaître que cela a permis à la région de trouver quand même la paix, une moitié de cohabitation entre ceux qui se faisaient la guerre, et cela a permis aussi aux autorités d'être actives sur la nécessité de maintenir la cohésion sociale entre les enfants du terroir", souligne Olivier.
Plusieurs centaines de motos immobilisées
Dès l'instauration de l'état d'urgence, un nombre important de motos a été immobilisé par les autorités provinciales et les coordinations militaires du Sila et du Ouaddaï afin de renforcer la sécurité, conformément aux instructions du chef de l'Etat.
Les deux coordinations de l'état d'urgence du Ouaddaï et du Sila ont procédé à la saisie de 1949 engins à deux roues, selon les chiffres fournis par le commandant de la Force mixte Tchad-Soudan, coordonateur de l'état d'urgence dans la province du Ouaddaï, le général de division Ousmane Bahr Mahamat Itno.
Dès l'instauration de l'état d'urgence, un nombre important de motos a été immobilisé par les autorités provinciales et les coordinations militaires du Sila et du Ouaddaï afin de renforcer la sécurité, conformément aux instructions du chef de l'Etat.
Les deux coordinations de l'état d'urgence du Ouaddaï et du Sila ont procédé à la saisie de 1949 engins à deux roues, selon les chiffres fournis par le commandant de la Force mixte Tchad-Soudan, coordonateur de l'état d'urgence dans la province du Ouaddaï, le général de division Ousmane Bahr Mahamat Itno.
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La levée de l'état d'urgence permettra aux motocyclistes de récupérer rapidement leurs engins qui ont été cantonnés, sachant que les mesures prescrites cessent de prendre effet. A Goz Beida, les propriétaires d'engins sont impatients de récupérer leurs motos, de nombreux d'entre eux s'étant habitués à la marche à pied ces derniers mois.
Le marché à bétail de Kerfi, à 45 km de Goz Beida. © Issa Gadaya/Alwihda Info
Les activités commerciales reprennent
A 45 kilomètres de Goz Beida, au marché à bétail de Kerfi, l'attractivité économique reprend son souffle. On y croise des chameaux, des boeufs, des moutons ou encore des chèvres.
Les commerçants viennent de différentes localités du pays ainsi que du Soudan pour vendre, acheter ou exporter jusqu'à N'Djamena. Au grand bonheur des populations qui s'y rendent généralement les lundi et jeudi.
La zone de Kerfi a souffert des conflits intercommunautaires l'année dernière. Elle a désormais repris un rythme normal.
A 45 kilomètres de Goz Beida, au marché à bétail de Kerfi, l'attractivité économique reprend son souffle. On y croise des chameaux, des boeufs, des moutons ou encore des chèvres.
Les commerçants viennent de différentes localités du pays ainsi que du Soudan pour vendre, acheter ou exporter jusqu'à N'Djamena. Au grand bonheur des populations qui s'y rendent généralement les lundi et jeudi.
La zone de Kerfi a souffert des conflits intercommunautaires l'année dernière. Elle a désormais repris un rythme normal.
Des commerçants au dessus d'un conteneur à Kerfi, au Sila. © Mahamat Issa Gadaya/Alwihda Info
Chaque jeudi, c'est le jour du marché hebdomadaire de Kerfi. Une journée mouvementée pour les hommes et femmes d'affaires de la province ou d'autres contrées, mais aussi les acheteurs.
Cette attractivité commerciale profite aux enfants qui entreprennent des petites activités génératrices de revenus en vendant quelques produits. Pour d'autres, c'est l'occasion de vendre une denrée précieuse, le miel.
Cette attractivité commerciale profite aux enfants qui entreprennent des petites activités génératrices de revenus en vendant quelques produits. Pour d'autres, c'est l'occasion de vendre une denrée précieuse, le miel.
Un habitant malaxe du miel au marché de Goz Beida, au Sila. © Mahamat Issa Gadaya/Alwihda Info