Tchad : à l'Est, un plaidoyer pour la bonne utilisation des moustiquaires imprégnées. © Abba Issa/Alwihda Info
Une mission conduite par Djélardjé Annie, membre de la commission communication pour la campagne de distribution pour les moustiquaires, a eu une rencontre samedi à la délégation sanitaire du Ouaddai, avec les responsables des organisations de la société civile, des jeunes et féminines pour parler de l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides à longue durée d'action (MILDA) et bien d'autres sujets relatifs au paludisme.
Présidant la réunion de plaidoyer pour l'utilisation des MILDA, le délégué sanitaire provincial du Ouaddai Dr. Abdel Mahamoud Chène a fait savoir que le paludisme constitue la première cause de morbidité au Tchad et contribue pour 30% des consultations dans la population générale et 36% chez les enfants de moins de 5 ans.
Pour lui, les interventions recommandées contre le paludisme au Tchad sont l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides à longue durée d'action (MILDA), la pulvérisation intra-domiciliaire, l'accès au diagnostic et au traitement précoce, la prise en charge correcte des cas graves et le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte.
Présidant la réunion de plaidoyer pour l'utilisation des MILDA, le délégué sanitaire provincial du Ouaddai Dr. Abdel Mahamoud Chène a fait savoir que le paludisme constitue la première cause de morbidité au Tchad et contribue pour 30% des consultations dans la population générale et 36% chez les enfants de moins de 5 ans.
Pour lui, les interventions recommandées contre le paludisme au Tchad sont l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides à longue durée d'action (MILDA), la pulvérisation intra-domiciliaire, l'accès au diagnostic et au traitement précoce, la prise en charge correcte des cas graves et le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte.
Tchad : à l'Est, un plaidoyer pour la bonne utilisation des moustiquaires imprégnées. © Abba Issa/Alwihda Info
Djélardjé Annie s'est appesantie sur l'utilité des moustiquaires mais aussi et surtout, elle a fait un plaidoyer auprès des organisations de la société civile de la place en matière de sensibilisation pour lutter contre le paludisme et l'épidémie de Chikungunya qui est causée aussi par le moustique tigre, vecteur de transmission de la maladie malgré la baisse de la courbe.
Elle a demandé aux participants de relayer l'information auprès des parents sur le danger des médicaments de la rue. D'après Mme. Djélardjé Annie, il faut se rendre au district sanitaire le plus proche afin que le médecin fasse un diagnostic de la maladie, avant de se voir prescrire un médicament.
Elle a également évoqué la mauvaise utilisation des MILDA par certains citoyens, "alors que le gouvernement tchadien et ses partenaires ont investi de l'argent pour le bien être de la population".
Djélardjé Annie a déploré l'utilisation des MILDA à d'autres fins par la population, telles qu'attacher les herbes d'arachide, les animaux ou pêcher du poisson. Elle a invité les participants à être des relais auprès de leurs communautés afin de sensibiliser sur l'utilité des MILDA.
Elle a demandé aux participants de relayer l'information auprès des parents sur le danger des médicaments de la rue. D'après Mme. Djélardjé Annie, il faut se rendre au district sanitaire le plus proche afin que le médecin fasse un diagnostic de la maladie, avant de se voir prescrire un médicament.
Elle a également évoqué la mauvaise utilisation des MILDA par certains citoyens, "alors que le gouvernement tchadien et ses partenaires ont investi de l'argent pour le bien être de la population".
Djélardjé Annie a déploré l'utilisation des MILDA à d'autres fins par la population, telles qu'attacher les herbes d'arachide, les animaux ou pêcher du poisson. Elle a invité les participants à être des relais auprès de leurs communautés afin de sensibiliser sur l'utilité des MILDA.