Le collectif a souligné qu'il faut rompre avec le mensonge et donner force à la loi car le droit est universel. Leur objectif est que la loi puisse s'appliquer.
Selon le collectif, le gouvernement de la République du Tchad a dépêché quatre ministres sur les lieux du drame. Il ressort des différentes communications qu'un éleveur a été retrouvé sans vie dans les proximités du village de Sandana.
D'après les éleveurs, leur frère aurait été assassiné par les villageois de Sandana ; une accusation que réfutent les agriculteurs. Ils estiment que sieur Béchir serait mort des suites d'un accident de circulation. Un chef de village rapport que la version de l'assassinat a été évoquée par un responsable de la sécurité en présence de témoins. L'imam de la mosquée de Sandana soutient la thèse d'un accident de moto.
Les documents médicaux délivrés par le médecin attestent que le défunt est décédé de traumatisme, ce qui semble remettre en cause la thèse de l'assassinat, relève le collectif des avocats. En tout état de cause, il appartient à la justice de faire toute la lumière sur le décès de l'éleveur, dit le collectif.
En représailles à la mort de sieur Béchir, un certain Garam, en compagnie de plusieurs éleveurs, a débarqué dans le village et a ouvert le feu au domicile du chef de village.
Certains agriculteurs qui étaient à leur domicile ont tenté de prendre la fuite pour se réfugier dans les buissons qui entourent le village. Ils ont alors été cueillis par des hommes en armes postés tout autour du village. Certaines victimes ont été capturées vivantes puis transférées dans les ferriques où elles ont subis les tortures les plus atroces avant d'être exécutés après des aveux obtenus par la violence. Le massacre des agriculteurs de Sandana n'est ni plus ni moins un génocide, rapporte le collectif des avocats.
Pour le collectif, l'auteur principal du massacre de Sandana est bien connu des services de sécurité du Tchad. Il a laissé des traces en République centrafricaine où il aurait servi dans les mouvements armés. Les membres du commando qui ont massacré les paisibles citoyens du village Sandana ne peuvent être confondus aux éleveurs surtout que de l'aveu des agriculteurs, après le conflit de 2019, un climat de paix a régné entre les deux communautés.
Le collectif s'inquiète de la gestion judiciaire de l'affaire. Il affirme qu'à ce jour, il n'y a aucune connaissance d'une inculpation quelconque ni d'un juge en charge du dossier. Mieux, le parquet d'instance de Sarh ayant reçu les plaintes des parties civiles le 24 février 2022 ne s'est pas encore prononcé sur l'infraction.
Le collectif relève des obstacles à la manifestation de la vérité : la justice semble mise à l'écart et n'a pas la main totale sur les personnes interpellées.
Le collectif interpelle les autorités judiciaires désignées comme responsables d'assumer pleinement les pouvoirs eux dévolus par la loi ; les autorités administratives afin qu'elles se mettent hors du dossier tout en prêtant main forte à la justice ; et attire l'attention de l'opinion sur les manipulations dans le dossier de nature à entraver la manifestation de la vérité.
"Le pouvoir exécutif doit chercher les auteurs, les coauteurs et les complices pour les mettre en face de leurs responsabilités. Si l'on ne donne pas des moyens au juge et de la valeur à cette affaire, l'on passera encore à côté de la vérité", conclut le collectif.
Selon le collectif, le gouvernement de la République du Tchad a dépêché quatre ministres sur les lieux du drame. Il ressort des différentes communications qu'un éleveur a été retrouvé sans vie dans les proximités du village de Sandana.
D'après les éleveurs, leur frère aurait été assassiné par les villageois de Sandana ; une accusation que réfutent les agriculteurs. Ils estiment que sieur Béchir serait mort des suites d'un accident de circulation. Un chef de village rapport que la version de l'assassinat a été évoquée par un responsable de la sécurité en présence de témoins. L'imam de la mosquée de Sandana soutient la thèse d'un accident de moto.
Les documents médicaux délivrés par le médecin attestent que le défunt est décédé de traumatisme, ce qui semble remettre en cause la thèse de l'assassinat, relève le collectif des avocats. En tout état de cause, il appartient à la justice de faire toute la lumière sur le décès de l'éleveur, dit le collectif.
En représailles à la mort de sieur Béchir, un certain Garam, en compagnie de plusieurs éleveurs, a débarqué dans le village et a ouvert le feu au domicile du chef de village.
Certains agriculteurs qui étaient à leur domicile ont tenté de prendre la fuite pour se réfugier dans les buissons qui entourent le village. Ils ont alors été cueillis par des hommes en armes postés tout autour du village. Certaines victimes ont été capturées vivantes puis transférées dans les ferriques où elles ont subis les tortures les plus atroces avant d'être exécutés après des aveux obtenus par la violence. Le massacre des agriculteurs de Sandana n'est ni plus ni moins un génocide, rapporte le collectif des avocats.
"Garam et ses complices ont préparé et exécuté un plan macabre visant à régler les comptes des agriculteurs"
Pour le collectif, l'auteur principal du massacre de Sandana est bien connu des services de sécurité du Tchad. Il a laissé des traces en République centrafricaine où il aurait servi dans les mouvements armés. Les membres du commando qui ont massacré les paisibles citoyens du village Sandana ne peuvent être confondus aux éleveurs surtout que de l'aveu des agriculteurs, après le conflit de 2019, un climat de paix a régné entre les deux communautés.
Le collectif s'inquiète de la gestion judiciaire de l'affaire. Il affirme qu'à ce jour, il n'y a aucune connaissance d'une inculpation quelconque ni d'un juge en charge du dossier. Mieux, le parquet d'instance de Sarh ayant reçu les plaintes des parties civiles le 24 février 2022 ne s'est pas encore prononcé sur l'infraction.
Le collectif relève des obstacles à la manifestation de la vérité : la justice semble mise à l'écart et n'a pas la main totale sur les personnes interpellées.
Le collectif interpelle les autorités judiciaires désignées comme responsables d'assumer pleinement les pouvoirs eux dévolus par la loi ; les autorités administratives afin qu'elles se mettent hors du dossier tout en prêtant main forte à la justice ; et attire l'attention de l'opinion sur les manipulations dans le dossier de nature à entraver la manifestation de la vérité.
"Le pouvoir exécutif doit chercher les auteurs, les coauteurs et les complices pour les mettre en face de leurs responsabilités. Si l'on ne donne pas des moyens au juge et de la valeur à cette affaire, l'on passera encore à côté de la vérité", conclut le collectif.