Trois recommandations spéciales ont été adoptées à l'issue du 2ème Forum national inclusif qui a pris fin dimanche au Palais du 15 janvier. Parmis elles : ramener l’âge de la candidature aux élections présidentielles à 40 ans. Pourtant, en plus de 30 heures de débats et travaux, les participants se sont majoritairement exprimés en faveur d'un âge qui serait autour de 30/35 ans, voire moins.
Si la présidente du présidium Mariam Mahamat Nour assure que c'est la moyenne des propositions qui a été faite, les réactions des citoyens fusent sur une volonté délibérée plutôt qu'une simple erreur de calcul.
L'intervenant Hamlha Douksia Senghor n'a pas manqué de le rappeler : "Qu'on ne laisse pas les rumeurs circuler avant qu'on ne soit dans cette salle qu'il y a déjà quelque chose de ficelé, et que nous sommes dans un scénario. Dans les propositions qui ont été faites, relativement par rapport à l'âge, je pense bien que les 90% de ceux qui ont eu à intervenir, ont dit que l'âge de la magistrature suprême doit revenir à 35 ans. Mais je suis surpris qu'on dise que c'est l'âge de 40 ans qui est arrêté. S'il vous plait, faites la volonté des participants et non seulement la volonté du présidium. Ça devait être une confiance qui est placée en vous".
Mariam Mahamat Nour a réagi en estimant que le participant n'aurait "pas bien écouté" : "Vous n'avez pas bien écouté sinon il y a eu la moyenne qui a été faite. Il y a certains qui ont proposé 35, d'autres qui ont proposé de rester sur les 45 et la moyenne c'est 40 ans, donc c'est la moyenne qui a été retenu".
Au vu des débats, il est difficile de comprendre que la moyenne des propositions nous donnerait l'âge de 40 ans. "Madame, je suis désolé, je n'ai pas quitté la salle. À moins qu'il y ait un autre Forum qui se tient dans une autre salle. Si c'est trop, c'est trois personnes qui ont parlé de 40 ans sinon la plupart de ceux qui sont intervenus, c'est 35 ans", insiste Hamlha Douksia Senghor.
Par exemple, Dr. Anegue Ire Diane a proposé l'âge de 25 ans, Kebir Mahamat Abdoulaye a suggéré l'âge de 35 ans et Abderaman Koulamallah a avancé l'âge de 30 ans. De plus, le règlement du 2ème Forum national inclusif mentionne que la délibération sur une résolution/recommandation est consensuelle ou par vote de l'assemblée (participants). Dès lors qu’un participant a fait une motion sur une résolution, le présidium aurait dû passer au vote afin de clarifier la situation.
Lors du 1er Forum de 2018, l'âge de 35 ans avait été adopté par l'Assemblée. En revanche, c'est l'âge de 45 ans qui a été retenu. Si l'on tient compte du fait que l'âge moyen au Tchad est de 19 ans, il s'agit donc d'une forme d'exclusion de la jeunesse, en totale contradiction avec le discours de clôture du chef de l’État qui appelle les jeunes à « prendre toute leur place dans cette phase historique de la vie de la Nation ».
Si la présidente du présidium Mariam Mahamat Nour assure que c'est la moyenne des propositions qui a été faite, les réactions des citoyens fusent sur une volonté délibérée plutôt qu'une simple erreur de calcul.
L'intervenant Hamlha Douksia Senghor n'a pas manqué de le rappeler : "Qu'on ne laisse pas les rumeurs circuler avant qu'on ne soit dans cette salle qu'il y a déjà quelque chose de ficelé, et que nous sommes dans un scénario. Dans les propositions qui ont été faites, relativement par rapport à l'âge, je pense bien que les 90% de ceux qui ont eu à intervenir, ont dit que l'âge de la magistrature suprême doit revenir à 35 ans. Mais je suis surpris qu'on dise que c'est l'âge de 40 ans qui est arrêté. S'il vous plait, faites la volonté des participants et non seulement la volonté du présidium. Ça devait être une confiance qui est placée en vous".
Mariam Mahamat Nour a réagi en estimant que le participant n'aurait "pas bien écouté" : "Vous n'avez pas bien écouté sinon il y a eu la moyenne qui a été faite. Il y a certains qui ont proposé 35, d'autres qui ont proposé de rester sur les 45 et la moyenne c'est 40 ans, donc c'est la moyenne qui a été retenu".
Au vu des débats, il est difficile de comprendre que la moyenne des propositions nous donnerait l'âge de 40 ans. "Madame, je suis désolé, je n'ai pas quitté la salle. À moins qu'il y ait un autre Forum qui se tient dans une autre salle. Si c'est trop, c'est trois personnes qui ont parlé de 40 ans sinon la plupart de ceux qui sont intervenus, c'est 35 ans", insiste Hamlha Douksia Senghor.
Par exemple, Dr. Anegue Ire Diane a proposé l'âge de 25 ans, Kebir Mahamat Abdoulaye a suggéré l'âge de 35 ans et Abderaman Koulamallah a avancé l'âge de 30 ans. De plus, le règlement du 2ème Forum national inclusif mentionne que la délibération sur une résolution/recommandation est consensuelle ou par vote de l'assemblée (participants). Dès lors qu’un participant a fait une motion sur une résolution, le présidium aurait dû passer au vote afin de clarifier la situation.
Lors du 1er Forum de 2018, l'âge de 35 ans avait été adopté par l'Assemblée. En revanche, c'est l'âge de 45 ans qui a été retenu. Si l'on tient compte du fait que l'âge moyen au Tchad est de 19 ans, il s'agit donc d'une forme d'exclusion de la jeunesse, en totale contradiction avec le discours de clôture du chef de l’État qui appelle les jeunes à « prendre toute leur place dans cette phase historique de la vie de la Nation ».