TCHAD

Tchad : après la licence, ils ont visé le « clando »


Alwihda Info | Par Idriss Abdelkerim - 23 Octobre 2024



Le Tchad compte plus de trois universités publiques, des centaines d’instituts supérieurs et des écoles de formations professionnelles. Chaque année, le chiffre des étudiants augmente.

Malheureusement, à cause de la fermeture de l'intégration à la fonction publique, et la galère qui gangrène le pays, certains jeunes diplômés exercent le métier de conducteur de moto-taxi communément appelé « clando ». Pourtant, ces jeunes ont des espoirs d'être fonctionnaires, contractuels ou employés dans une grande entreprise, à la fin de leurs études.

De nos jours, aucun chemin de bonheur ne s'affiche devant eux. Ali Dahab Djimet, licencié en nutrition a avoué que, « quand j'étais à l'université, j'ai eu beaucoup d'espoir à travailler dans une ONG, ou à l'hôpital pour sauver les personnes malades. Hélas, aujourd'hui j'exerce ce métier et en plus je suis le délégué de « clandomans » de mon quartier.Avec ça, je soigne et je me prends en charge ».

Il faut que le gouvernement et les ONG pensent à ces jeunes diplômés sans emploi, afin de construire des entreprises, de soutenir leurs projets par le financement (matériel) et de les orienter dans le bien.

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