Tchad : arrivés du Cameroun, des étudiants ramenés à la frontière et confinés. © Droits réservés
Près d'un millier de ressortissants tchadiens, essentiellement des étudiants, ont finalement pu traverser mercredi la frontière camerounais (Bogdibo-Koutéré) pour entrer au Tchad, après plusieurs jours d'attente. La première vague est arrivée à Moundou, au moment où une décision des autorités est tombée : ils doivent tous êtres confinés par précaution. C'est ainsi qu'une deuxième vague en cours de route, qui était à proximité de Moundou, a été reconduite à la frontière.
Environ 300 personnes sont désormais confinées à l'école du centre de Koutéré, en territoire tchadien, sous surveillance militaire.
Contactés par Alwihda Info, des étudiants appellent le Gouvernement à l'aide. Ils n'ont rien mangé depuis hier, à l'exception de mangues et de quelques aliments offerts par des militaires. Les autorités rassurent, une assistance leur sera fournie, d'ici ce soir ou demain, probablement via une ONG.
"L'école même c'est sale. Il y a les scorpions. On tue même les scorpions partout. C'est vraiment difficile. Et depuis lors, ils nous ont laissé comme ça, sans rien à manger depuis hier. En plus les étudiants qui sont venus ici, certains n'ont même pas amenés les tapis pour s'installer et dormir avec. Ils n'ont que leur valise. Ils ne savent quoi faire. C'est vraiment difficile", explique ce jeudi matin un étudiant, lui-même parmi les confinés.
Une autre inquiétude, les étudiants sont confinés tous ensemble. "D'après les tests, il n'y a rien de positif. Nous sommes seulement négatifs, tous les étudiants. Nous sommes confiants. Mais on ne sait pas ce qui va venir. (...) On ne sait pas si l'un parmi nous est contaminé, et comme nous sommes nombreux, c'est un peu difficile", précise ce jeune étudiant.
Ils ont l'obligation de rester confinés pendant 14 jours au sein de l'école de Koutéré, avant de pouvoir regagner leurs familles. Certains ont été autorisés à aller chercher des mangues ou du crédit, en "suppliant les militaires."
Les étudiants tiennent à rassurer leurs familles, "il faut qu'elles soient tranquille seulement. Si et seulement si le Gouvernement réagit et nous donne à manger, on pense que ça va aller."
Environ 300 personnes sont désormais confinées à l'école du centre de Koutéré, en territoire tchadien, sous surveillance militaire.
Contactés par Alwihda Info, des étudiants appellent le Gouvernement à l'aide. Ils n'ont rien mangé depuis hier, à l'exception de mangues et de quelques aliments offerts par des militaires. Les autorités rassurent, une assistance leur sera fournie, d'ici ce soir ou demain, probablement via une ONG.
"L'école même c'est sale. Il y a les scorpions. On tue même les scorpions partout. C'est vraiment difficile. Et depuis lors, ils nous ont laissé comme ça, sans rien à manger depuis hier. En plus les étudiants qui sont venus ici, certains n'ont même pas amenés les tapis pour s'installer et dormir avec. Ils n'ont que leur valise. Ils ne savent quoi faire. C'est vraiment difficile", explique ce jeudi matin un étudiant, lui-même parmi les confinés.
Une autre inquiétude, les étudiants sont confinés tous ensemble. "D'après les tests, il n'y a rien de positif. Nous sommes seulement négatifs, tous les étudiants. Nous sommes confiants. Mais on ne sait pas ce qui va venir. (...) On ne sait pas si l'un parmi nous est contaminé, et comme nous sommes nombreux, c'est un peu difficile", précise ce jeune étudiant.
Ils ont l'obligation de rester confinés pendant 14 jours au sein de l'école de Koutéré, avant de pouvoir regagner leurs familles. Certains ont été autorisés à aller chercher des mangues ou du crédit, en "suppliant les militaires."
Les étudiants tiennent à rassurer leurs familles, "il faut qu'elles soient tranquille seulement. Si et seulement si le Gouvernement réagit et nous donne à manger, on pense que ça va aller."