Le porte-parole de la Gendarmerie nationale, le colonel Abakar Abdramane Haggar, a plaidé samedi pour la restauration des brigades territoriales, lors du 2ème Forum national inclusif qui a pris fin aujourd'hui.
"Nous avons fait le tour d'horizon en parlant des institutions, de la jeunesse, de la femme, du développement mais je vous rassure qu'il manque quelque chose. Personne n'a parlé de l'aspect sécuritaire. Sans sécurité, rien ne peut se passer", a déclaré le représentant de la Gendarmerie nationale.
Le colonel Abakar Abdramane Haggar évoque une hausse de l'insécurité :
Selon le représentant de la Gendarmerie nationale, l'absence des brigades a un impact sur leur efficacité :
La restauration des commandants de brigade a été également une sollicitation des quatre provinces du Nord lors du pré-forum décentralisé de Faya Largeau. Elle ne fait toutefois pas partie des 28 résolutions du Forum national inclusif.
"Nous avons fait le tour d'horizon en parlant des institutions, de la jeunesse, de la femme, du développement mais je vous rassure qu'il manque quelque chose. Personne n'a parlé de l'aspect sécuritaire. Sans sécurité, rien ne peut se passer", a déclaré le représentant de la Gendarmerie nationale.
Le colonel Abakar Abdramane Haggar évoque une hausse de l'insécurité :
"Étant sur le terrain, nous avons constaté avec amertume et désolation la montée en puissance de l'insécurité sous toutes ses formes et dimensions : trafic de personnes, enlèvement des enfants, coupeurs de routes, trafics de produits stupéfiants prohibés, parmi tant d'autres".
Selon le représentant de la Gendarmerie nationale, l'absence des brigades a un impact sur leur efficacité :
"Comme on a parlé de la base de l'État que sont les sous-préfets, au niveau de la gendarmerie ce sont les brigades. Nous en ce moment au niveau de la gendarmerie, on est totalement déconnectés de cette population pour la simple raison que nous n'avons pas la liaison avec celle-ci.
Ceux qui sont à l'intérieur des villages, en contact permanent avec la population et ceux qui sont mieux renseignés et qui nous informent, ce sont les brigades. Maintenant qu'ils ne sont plus actifs, qu'ils ne sont plus là, nous ne sommes informés de rien sur ce qui se passe au sein de la population. Il n'y a aucune mesure préventive qui nous permet de réagir. Nos interventions sont réduites parce que l'information nous vient un peu en retard. La base est démantelée.
D'aucuns dans leurs interventions croient que ce sont les brigades qui sont mauvaises. Non, ce ne sont pas les brigades qui sont mauvaises. Ce sont les commandants de brigades qui sont peut être mauvais. Il y a des solutions appropriées pour résoudre ce problème là".
La restauration des commandants de brigade a été également une sollicitation des quatre provinces du Nord lors du pré-forum décentralisé de Faya Largeau. Elle ne fait toutefois pas partie des 28 résolutions du Forum national inclusif.