On dit que "les morts ne sont pas morts", mais cette affirmation semble ne pas s'appliquer pour certains, sinon comment peut-on tolérer qu'un cimetière, lieu sacré où reposent ceux qui ont vécu et sont partis trop tôt, soit profané par des comportements irrespectueux ?
Aujourd’hui, il semble qu'il y ait une perte du respect envers les parents décédés. Selon les croyances ancestrales, les défunts sont perçus comme des esprits bienveillants qui veillent sur leurs descendants. Dans le passé, ils étaient consultés à travers des sacrifices et des rites pour éloigner les malheurs, comme la sécheresse ou la maladie. Cette considération a-t-elle disparu, négligée ou submergée par le modernisme ?
Une visite au cimetière de Ngonba et de Touka, dans le 9e arrondissement de N'Djamena, permet de constater l'ampleur du problème : des déchets jonchent le sol, parfois même sur les tombes. Les passants profitent de cet espace pour se soulager ou jeter des cadavres d’animaux, des comportements que la tradition considère comme inacceptables.
Madame Tokary, monitrice, souligne que "beaucoup de personnes rencontrent des malheurs de nos jours sans en comprendre la cause, et cela découle en partie de comportements irrespectueux. Faire ses besoins dans un cimetière est comme déféquer chez quelqu'un, car les cimetières sont considérés comme le domicile des défunts". Elle insiste sur la nécessité de prendre conscience et de réfléchir, car les cimetières sont des lieux sacrés qu'il faut respecter.
Aujourd’hui, il semble qu'il y ait une perte du respect envers les parents décédés. Selon les croyances ancestrales, les défunts sont perçus comme des esprits bienveillants qui veillent sur leurs descendants. Dans le passé, ils étaient consultés à travers des sacrifices et des rites pour éloigner les malheurs, comme la sécheresse ou la maladie. Cette considération a-t-elle disparu, négligée ou submergée par le modernisme ?
Une visite au cimetière de Ngonba et de Touka, dans le 9e arrondissement de N'Djamena, permet de constater l'ampleur du problème : des déchets jonchent le sol, parfois même sur les tombes. Les passants profitent de cet espace pour se soulager ou jeter des cadavres d’animaux, des comportements que la tradition considère comme inacceptables.
Madame Tokary, monitrice, souligne que "beaucoup de personnes rencontrent des malheurs de nos jours sans en comprendre la cause, et cela découle en partie de comportements irrespectueux. Faire ses besoins dans un cimetière est comme déféquer chez quelqu'un, car les cimetières sont considérés comme le domicile des défunts". Elle insiste sur la nécessité de prendre conscience et de réfléchir, car les cimetières sont des lieux sacrés qu'il faut respecter.