Un compromis a été trouvé entre les transitaires qui importent des conteneurs et la direction générale des douanes et droits indirects, ont annoncé vendredi la Chambre de commerce, d'industrie, d'agriculture, des mines et d'artisanat (CCIAMA) et le facilitateur Ali Abbas Seitchi.
Depuis 22 jours, des centaines de conteneurs sont immobilisés au port sec de N'Djamena. Cette situation fait suite à un malentendu : la direction générale des douanes a tenté de mettre en oeuvre une harmonisation de dispositions communautaires tandis que les transitaires ont perçu ce recadrage comme une augmentation des taxes.
Depuis 22 jours, des centaines de conteneurs sont immobilisés au port sec de N'Djamena. Cette situation fait suite à un malentendu : la direction générale des douanes a tenté de mettre en oeuvre une harmonisation de dispositions communautaires tandis que les transitaires ont perçu ce recadrage comme une augmentation des taxes.
Les syndicats de commerçants ont donc pris contact avec la CCIAMA qui à son tour, a souhaité associer plusieurs acteurs. À la suite des discussions, un premier compromis a été trouvé hier soir aboutissant à la signature d'un document par la direction générale des douanes. Le facilitateur Ali Abbas Seitchi s'explique en détails sur ce blocage :
"La CEMAC a essayé d'harmoniser le commerce dans la zone. Depuis 2019, plusieurs mesures ont été prises. Elles touchent particulièrement trois dimensions : les documents consacrés pour importer des produits (facture, bon de livraison, colisage et parfois des réglementations spéciales pour certains produits) ; pour importer, il faut incontestablement avoir ces documents et un document de la douane pour que la banque puisse faire ses transferts ; la troisième dimension touche sur le retour des devises dans le pays.
S'il y a certaines mesures, ça entraine une harmonisation au niveau de chaque pays. Ce qui a emmené la douane à recarder certaines dispositions. Cela peut apporter une incompréhension de part et d'autre. Il s'est trouvé une lecture parfois différente entre les douanes et les opérateurs économiques avec le conseil des transitaires.
Devant cette situation, quelques commerçants ont estimé que les tarifs ont augmenté. Ils ont préféré attendre et comprendre, avant de sortir leurs conteneurs. Depuis pratiquement trois semaines, les gens ont arrêté de sortir leurs produits, ce qui constitue un engorgement terrible. Il y a des centaines et des centaines de conteneurs qui sont au port sec de Moundou et de N'Djamena".
Ali Abbas Seitchi se dit optimiste d'un bon fonctionnement du marché au Tchad. "C'est l'intérêt du pays qui a été observé. Je suis certain que rapidement, le port sec sera vidé de ses camions qui présentent un mauvais visage", dit-il.
Brahim Goukouni Nour, vice-président de la CCIAMA, explique que les commerçants ont perçu le recadrage de la douane comme une augmentation des taxes. Les syndicats ont donc fait part de leur mécontentement. Il remercie la direction générale des douanes pour avoir donné l'opportunité d'échanger et de s'expliquer. Brahim Goukouni Nour se félicite également de l'esprit de compréhension. Il précise qu'à la date d'hier, le blocage aura duré 21 jours.
Le directeur général des douanes et droits indirects s'est engagé à faire une évaluation, chaque fois que nécessaire, pour voir les imperfections qui ressortent du déroulé de ce document.
Brahim Goukouni Nour, vice-président de la CCIAMA, explique que les commerçants ont perçu le recadrage de la douane comme une augmentation des taxes. Les syndicats ont donc fait part de leur mécontentement. Il remercie la direction générale des douanes pour avoir donné l'opportunité d'échanger et de s'expliquer. Brahim Goukouni Nour se félicite également de l'esprit de compréhension. Il précise qu'à la date d'hier, le blocage aura duré 21 jours.
Le directeur général des douanes et droits indirects s'est engagé à faire une évaluation, chaque fois que nécessaire, pour voir les imperfections qui ressortent du déroulé de ce document.