Un bulletin de vote glissé dans une urne lors de l'élection présidentielle de 2016 au Tchad. Illustration © DR
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dr. Kodi Mahamat Bam, a précisé mercredi que le couplage des élections est "inenvisageable", compte tenu des "conditions contextuelles".
Selon lui, "la tenue des opérations de vote dans des conditions minimales nécessaires à la transparence et aux conditions équitables de compétition électorale, incline à se résoudre à admettre cette évidence."
"Sans encadrement légal précis et détaillé des élections couplées, il demeure hasardeux de convoquer le même jour les électeurs pour les élections présidentielles et les élections législatives", a indiqué le président de la CENI.
"Conflits post-électoraux qui pourraient compromettre la paix sociale"
Dr. Kodi Mahamat Bam a évoqué d'autres considérations non moins importantes et pertinentes qui viennent étayer le rejet des élections couplées (présidentielles et législatives).
Il s'agit entre autres : de la désorientation des électeurs par rapport à cette innovation non pratiquée dans notre pays depuis que les élections démocratiques sont organisées ; des risques de graves carences organisationnelles à redouter du fait du surcroît de travail des membres des bureaux de vote ; du dédoublement obligatoire du nombre des urnes ; et de la révision du réseau de bureau de votation, en tenant compte des variables démographique et territoriale.
Il est également évoqué la durée hypothétique du temps de votation qui est de 11 heures (6H à 17H) ; la non mise à disposition à temps de la logistique électorale et des documents électoraux ; et des risques accrus des déboires électoraux des candidats imputables au nombre des bulletins nuls qui pourraient être très élevé.
"Ce cas de figure serait inévitablement générateur de contestations généralisées des résultats et de conflits post-électoraux qui pourraient compromettre la paix sociale, la démocratie et la stabilité de notre pays", a prévenu le président de la CENI.
Selon lui, "la tenue des opérations de vote dans des conditions minimales nécessaires à la transparence et aux conditions équitables de compétition électorale, incline à se résoudre à admettre cette évidence."
"Sans encadrement légal précis et détaillé des élections couplées, il demeure hasardeux de convoquer le même jour les électeurs pour les élections présidentielles et les élections législatives", a indiqué le président de la CENI.
"Conflits post-électoraux qui pourraient compromettre la paix sociale"
Dr. Kodi Mahamat Bam a évoqué d'autres considérations non moins importantes et pertinentes qui viennent étayer le rejet des élections couplées (présidentielles et législatives).
Il s'agit entre autres : de la désorientation des électeurs par rapport à cette innovation non pratiquée dans notre pays depuis que les élections démocratiques sont organisées ; des risques de graves carences organisationnelles à redouter du fait du surcroît de travail des membres des bureaux de vote ; du dédoublement obligatoire du nombre des urnes ; et de la révision du réseau de bureau de votation, en tenant compte des variables démographique et territoriale.
Il est également évoqué la durée hypothétique du temps de votation qui est de 11 heures (6H à 17H) ; la non mise à disposition à temps de la logistique électorale et des documents électoraux ; et des risques accrus des déboires électoraux des candidats imputables au nombre des bulletins nuls qui pourraient être très élevé.
"Ce cas de figure serait inévitablement générateur de contestations généralisées des résultats et de conflits post-électoraux qui pourraient compromettre la paix sociale, la démocratie et la stabilité de notre pays", a prévenu le président de la CENI.