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Tchad: des bandits armés assassinent des populations civiles à l'est


Alwihda Info | Par - ҖЭBIЯ - - 3 Juillet 2008


Ayant débarqué à la périphérie de la ville, les assaillants sont tombé sur des autochtones qui puisaient l'eau du puits pour remplir les abreuvoirs destinés à leurs bovins et caprins. Comme à l'accoutumée, les intrus ont osé faire mains basses sur les biens des éleveurs: l'eau et les animaux qui s'affairent autour de l'oasis. Les propriétaires du puits, des éleveurs appartenant à la communauté Ouaddaïenne de la région, ont dû se prévaloir d'user les prérogatives que la légitime défense leur accorde en pareille situation pour faire face aux voleurs. Une rixe d'une rare violence s'en est suivie. Munis d'armes à feu de tous calibres, les brigands n'ont pas hésité à s'en servir pour massacrer les éleveurs.


Mardi 1er juillet, des nomades venus du nord du Tchad ont fait irruption à Biltine à l'est du Tchad. Ces personnes, vraisemblablement des coupeurs de route déguisés en nomades, étaient à la recherche d'un point d'eau pour faire abreuver leur butin constitué d'un troupeau de plusieurs chameaux.

Ayant débarqué à la périphérie de la ville, les assaillants sont tombé sur des autochtones qui puisaient l'eau du puits pour remplir les abreuvoirs destinés à leurs bovins et caprins. Comme à l'accoutumée, les intrus ont osé faire mains basses sur les biens des éleveurs: l'eau et les animaux qui s'affairent autour de l'oasis.

Les propriétaires du puits, des éleveurs appartenant à la communauté Ouaddaïenne de la région, ont dû se prévaloir d'user les prérogatives que la légitime défense leur accorde en pareille situation pour faire face aux voleurs. Une rixe d'une rare violence s'en est suivie. Munis d'armes à feu de tous calibres, les brigands n'ont pas hésité à s'en servir pour massacrer les éleveurs.

A l'issue du carnage, douze (12) autochtones ont été tués et soixante (60) autres ont été blessés. Selon des témoins, le gouverneur de la région de Biltine qui est de la même origine ethnique que les malfaiteurs, aurait accusé les riverains (aussi bien les défunts que les blessés) d'appartenir à une "communauté rebelle qui déstabilise les institutions". Le même gouverneur s'est arrogé le droit de mettre aux arrêts plusieurs personnes dont Makki Mahamat Adam du village de Dambé; Souleyman Abdallah du village de Dakab; Ousman Mourra du village d'Akaba.

Kébir

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