Tchad : des étudiants bloqués à la frontière avec le Cameroun, l'UNET s'indigne. © Malick Mahamat/Alwihda Info
Des étudiants tchadiens sont bloqués depuis plusieurs jours à la frontière de Koutéré avec le Cameroun. Les autorités camerounais leur exige la présentation d'un passeport avant de franchir la frontière.
Le chargé de relations publiques du bureau national de l'UNET, Mathias Debine, a dénoncé mardi une négligence des accords de libre circulation des personnes et des biens au sein de la CEMAC. Il demande aux autorités compétentes d'agir pour une solution immédiate.
Aserpe Dickreo Amos, président de l'UNET, précise que le ministère des Affaires étrangères n'a reçu aucune note d'information de la part des autorités camerounaises. Le ministère de l'Enseignement supérieur fait également savoir qu'il n'est pas au courant de cette situation.
"Cette manière de faire est une procédure biaisée par laquelle les gens en train de mettre en souffrance nos frères", indique Aserpe Dickreo Amos qui précise que des démarches sont entamées, même au niveau de l'ambassade du Cameroun mais sans réponses.
"C'est une manière pour le gouvernement camerounais de faire souffrir nos compatriotes. Nous n'allons pas accepter. Soit la décision de libre circulation doit être révisée, soit le gouvernement tchadien doit prendre les choses en main sinon nous allons organiser une manifestation pour nous faire entendre devant l'ambassade du Cameroun au Tchad", prévient le président de l'UNET.
Le chargé de relations publiques du bureau national de l'UNET, Mathias Debine, a dénoncé mardi une négligence des accords de libre circulation des personnes et des biens au sein de la CEMAC. Il demande aux autorités compétentes d'agir pour une solution immédiate.
Aserpe Dickreo Amos, président de l'UNET, précise que le ministère des Affaires étrangères n'a reçu aucune note d'information de la part des autorités camerounaises. Le ministère de l'Enseignement supérieur fait également savoir qu'il n'est pas au courant de cette situation.
"Cette manière de faire est une procédure biaisée par laquelle les gens en train de mettre en souffrance nos frères", indique Aserpe Dickreo Amos qui précise que des démarches sont entamées, même au niveau de l'ambassade du Cameroun mais sans réponses.
"C'est une manière pour le gouvernement camerounais de faire souffrir nos compatriotes. Nous n'allons pas accepter. Soit la décision de libre circulation doit être révisée, soit le gouvernement tchadien doit prendre les choses en main sinon nous allons organiser une manifestation pour nous faire entendre devant l'ambassade du Cameroun au Tchad", prévient le président de l'UNET.