Des ambulances acheminent des blessés le 20 octobre à l'hôpital de la liberté à N'Djamena. © Alwihda Info
Le 20 octobre, des centaines de personnes se sont rassemblées dans la capitale N'Djamena et dans plusieurs autres villes du pays pour exprimer leur soutien à une transition vers la démocratie. Les forces de sécurité auraient violemment dispersé les manifestants, utilisant des gaz lacrymogènes et tirant à balles réelles. Quelque 50 personnes ont été tuées et près de 300 blessées.
"Nous condamnons fermement le recours à la force meurtrière par les forces de l'ordre, et déplorons en outre les informations faisant état de violences commises par les manifestants à la suite de cette répression meurtrière", ont déclaré les experts, ajoutant qu'ils étaient profondément préoccupés par le fait que des centaines de manifestants auraient été arrêtés arbitrairement pour avoir exercé leur droit de réunion pacifique.
"Nous demandons instamment aux autorités de libérer rapidement ces personnes dont le seul crime a été d'exercer leur droit à la liberté de réunion pacifique. Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue", ont-ils déclaré.
"Nous rappelons aux autorités tchadiennes qu'en vertu du droit international relatif aux droits humains, elles ont l'obligation de garantir et de protéger l'exercice des droits de réunion et d'association pacifiques, ainsi que de la liberté d'opinion et d'expression."
Les forces de sécurité doivent s'abstenir de recourir à une force excessive contre les manifestants pacifiques et veiller à ce que la force ne soit utilisée que lorsqu'elle est strictement nécessaire et, le cas échéant, dans le plein respect des principes de légalité et de proportionnalité. "Tout recours à une force excessive fera l'objet de poursuites judiciaires à l'encontre de son auteur, conformément aux normes internationales", ont-ils ajouté.
"Les autorités tchadiennes ont l'obligation de mener des enquêtes impartiales, rapides et efficaces sur les violations des droits de l'homme qui ont pu être commises lors de la dispersion des manifestations, et d'offrir un recours effectif aux victimes."
Les experts ont déjà fait part au gouvernement de leurs préoccupations concernant l'usage illégal et excessif de la force par les forces de l'ordre contre les manifestants. Ils continuent de suivre de près la situation et sont prêts à aider les autorités à inverser ou rectifier la situation.
"Nous condamnons fermement le recours à la force meurtrière par les forces de l'ordre, et déplorons en outre les informations faisant état de violences commises par les manifestants à la suite de cette répression meurtrière", ont déclaré les experts, ajoutant qu'ils étaient profondément préoccupés par le fait que des centaines de manifestants auraient été arrêtés arbitrairement pour avoir exercé leur droit de réunion pacifique.
"Nous demandons instamment aux autorités de libérer rapidement ces personnes dont le seul crime a été d'exercer leur droit à la liberté de réunion pacifique. Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue", ont-ils déclaré.
"Nous rappelons aux autorités tchadiennes qu'en vertu du droit international relatif aux droits humains, elles ont l'obligation de garantir et de protéger l'exercice des droits de réunion et d'association pacifiques, ainsi que de la liberté d'opinion et d'expression."
Les forces de sécurité doivent s'abstenir de recourir à une force excessive contre les manifestants pacifiques et veiller à ce que la force ne soit utilisée que lorsqu'elle est strictement nécessaire et, le cas échéant, dans le plein respect des principes de légalité et de proportionnalité. "Tout recours à une force excessive fera l'objet de poursuites judiciaires à l'encontre de son auteur, conformément aux normes internationales", ont-ils ajouté.
"Les autorités tchadiennes ont l'obligation de mener des enquêtes impartiales, rapides et efficaces sur les violations des droits de l'homme qui ont pu être commises lors de la dispersion des manifestations, et d'offrir un recours effectif aux victimes."
Les experts ont déjà fait part au gouvernement de leurs préoccupations concernant l'usage illégal et excessif de la force par les forces de l'ordre contre les manifestants. Ils continuent de suivre de près la situation et sont prêts à aider les autorités à inverser ou rectifier la situation.