TCHAD

Tchad : des mots forts et à leur juste place, Amina Priscille Longoh recadre son ministère


Alwihda Info | Par - 23 Juillet 2020



La ministre de la Femme et de la Protection de l’enfance, Amina Priscille Longoh. © DR/Min.Femme
La désormais ancienne directrice de la Maison de la femme a fait ses preuves dans le milieu social, ce qui lui a valu d’être propulsée au devant de la scène et de se voir confier les rênes du département de la femme.

Lors de sa prise de contact avec les directeurs généraux, directeurs techniques et chefs de service ce vendredi 17 juillet 2020 dans les locaux du ministère de la Femme, Amina Priscille Longoh a tenu à préciser les rapports et coopérations de son administration.

« Aucun acte de sabotage ou de «démission» ne sera toléré, car c’est à travers notre département que sera jugée la politique sociale du chef de l’Etat, surtout en cette période où les élections sont annoncées », a-t-elle mis en garde à l'endroit de ses collaborateurs.

En ce qui concerne l’utilisation de certains fonds à des fins privées ou personnelles, Amina Priscille Longoh de préciser qu’il s’agit plutôt de les orienter vers les services et la réalisation des activités sur le terrain.

« Les allocations budgétaires que vous recevez de la part de l’État ou des partenaires dans le cadre des Plans de Travail Annuel (PTA de l’Unicef et de l’UNFPA) ne vous appartiennent pas ; elles sont destinées au fonctionnement de vos services ou pour réaliser des activités précises sur le terrain ; par conséquent leur gestion doit être orthodoxe et transparente », a précisé la ministre de la Femme et de la Protection de l’enfance, Amina Priscille Longoh.

Au plus tard vendredi 24 Juillet à la première heure, Amina Priscille Longoh dame de fer demande à chaque direction technique de lui faire parvenir une fiche succincte où la direction l’éclairera sur ses missions, ses réalisations et ses contraintes.

« Ne me dites pas ce que je voudrais entendre, mais ce que je devrais entendre ; car je vous le dis clairement : je ne veux pas des serviteurs, mais des collaborateurs », a-t-elle enfin conclu.

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