Le département de géographie de l’Université Emi Koussi a publié les résultats d’une enquête qu’elle a réalisée à la mi-janvier, période de forte recrudescence de la maladie à coronavirus. L’enquête a servi à évaluer “la perception de la covid-19 et sa gestion à N’Djamena’’.
Les diverses restrictions des libertés pour contrecarrer la maladie sont vivement contestées par la population. Maintes polémiques autour de la maladie ont jailli, créant des suspicions et des inquiétudes. L’institution universitaire a par conséquent effectué l’enquête pour évaluer les connaissances de la population sur la maladie mais aussi son appréciation de la gestion de ladite pathologie avec ses enjeux socioéconomiques et politiques.
Les acteurs publics et privés peuvent désormais se servir des résultats pour définir des actions futures afin de mener à bien la lutte.
Faiblesses à corriger
Pour une lutte plus efficace, les erreurs à corriger sont multiples. Même si la population est majoritairement informée de la maladie (78% environ), une partie ne croit pas en son existence. Seulement 70% de la population pensent que la pathologie existe. Il faudra donc travailler à transformer la mentalité de la frange de la population restée sceptique. Dans le 4ème et le 8ème arrondissement particulièrement, ce scepticisme est plus poussé.
Une autre faille non des moindres à prendre en compte est le dépistage. Très peu de test sont effectués (seulement 26,9%). Le gouvernement devra aussi sensibiliser près de la moitié de la population qui est hostile au vaccin s’il était disponible. Seules quelques 54 personnes sur 100 accepteraient de prendre la dose.
Il n’est pas aussi fortuit de rappeler que les restrictions ont impacté la plupart des ménages qui vivent de l’informel. Ces ménages vulnérables qui doivent naturellement bénéficier de l’assistance du gouvernement sont laissés pour compte. Dans la commune du 9ème arrondissement, près de 95% de la population n’aurait pas reçu de l’aide. Ce sont plutôt et malheureusement les fonctionnaires de l’État et autres individus aux revenus fixes qui affirment avoir bénéficié des aides au détriment de cette population. Il faudra par conséquent faire un suivi de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement social prises par le gouvernement et les organisations non gouvernementales.
Les diverses restrictions des libertés pour contrecarrer la maladie sont vivement contestées par la population. Maintes polémiques autour de la maladie ont jailli, créant des suspicions et des inquiétudes. L’institution universitaire a par conséquent effectué l’enquête pour évaluer les connaissances de la population sur la maladie mais aussi son appréciation de la gestion de ladite pathologie avec ses enjeux socioéconomiques et politiques.
Les acteurs publics et privés peuvent désormais se servir des résultats pour définir des actions futures afin de mener à bien la lutte.
Faiblesses à corriger
Pour une lutte plus efficace, les erreurs à corriger sont multiples. Même si la population est majoritairement informée de la maladie (78% environ), une partie ne croit pas en son existence. Seulement 70% de la population pensent que la pathologie existe. Il faudra donc travailler à transformer la mentalité de la frange de la population restée sceptique. Dans le 4ème et le 8ème arrondissement particulièrement, ce scepticisme est plus poussé.
Une autre faille non des moindres à prendre en compte est le dépistage. Très peu de test sont effectués (seulement 26,9%). Le gouvernement devra aussi sensibiliser près de la moitié de la population qui est hostile au vaccin s’il était disponible. Seules quelques 54 personnes sur 100 accepteraient de prendre la dose.
Il n’est pas aussi fortuit de rappeler que les restrictions ont impacté la plupart des ménages qui vivent de l’informel. Ces ménages vulnérables qui doivent naturellement bénéficier de l’assistance du gouvernement sont laissés pour compte. Dans la commune du 9ème arrondissement, près de 95% de la population n’aurait pas reçu de l’aide. Ce sont plutôt et malheureusement les fonctionnaires de l’État et autres individus aux revenus fixes qui affirment avoir bénéficié des aides au détriment de cette population. Il faudra par conséquent faire un suivi de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement social prises par le gouvernement et les organisations non gouvernementales.