D'ex-travailleurs de l'abattoir de Farcha, dans le 1er arrondissement, ont exprimé leur colère ce jeudi suite à la privatisation de la gestion au profit d'une entreprise étrangère, par le ministère de l'Élevage et le ministère du Commerce.
Interrogé par Alwihda Info, le délégué du personnel, Mahamat Adam, affirme que les ex-travailleurs réclament leurs droits dont cinq mois d'arriérés. "Il y a deux jours, nous avons rencontré le ministre de l'Élevage. Il nous a dit qu'à partir du 1er juillet, l'abattoir n'est plus à la disposition de l'État".
Le délégué du personnel relève que certaines personnes ont travaillé durant plus de 30 ans mais n'ont pas eu la totalité de leurs droits sociaux. "Le reste ce n'est pas notre problème. Si la société étrangère qui vient de privatiser l'abattoir veut nous prendre, c'est à eux de réfléchir", dit-il.
Selon Mahamat Adam, certains ex-travailleurs sont décédés depuis 2016 tandis que d'autres sont à la retraite, sans avoir perçu leurs droits.
Les travailleurs lancent un appel au Conseil militaire de transition (CMT) pour trouver une solution au plus vite.
Le délégué Mahamat Saleh Bouba explique avoir rencontré le directeur de l'abattoir qui a donné des assurances mais en vain. "Il nous a répondu qu'ils ont fait un compte-rendu à l'Inspection du travail qui va venir le 30 juin pour régler notre problème. Depuis hier nous sommes là, personne n'est venu. Le directeur du ministère de l'Élevage a fermé son téléphone, le ministre ne décroche pas son téléphone aussi".
Interrogé par Alwihda Info, le délégué du personnel, Mahamat Adam, affirme que les ex-travailleurs réclament leurs droits dont cinq mois d'arriérés. "Il y a deux jours, nous avons rencontré le ministre de l'Élevage. Il nous a dit qu'à partir du 1er juillet, l'abattoir n'est plus à la disposition de l'État".
Le délégué du personnel relève que certaines personnes ont travaillé durant plus de 30 ans mais n'ont pas eu la totalité de leurs droits sociaux. "Le reste ce n'est pas notre problème. Si la société étrangère qui vient de privatiser l'abattoir veut nous prendre, c'est à eux de réfléchir", dit-il.
Selon Mahamat Adam, certains ex-travailleurs sont décédés depuis 2016 tandis que d'autres sont à la retraite, sans avoir perçu leurs droits.
Les travailleurs lancent un appel au Conseil militaire de transition (CMT) pour trouver une solution au plus vite.
Le délégué Mahamat Saleh Bouba explique avoir rencontré le directeur de l'abattoir qui a donné des assurances mais en vain. "Il nous a répondu qu'ils ont fait un compte-rendu à l'Inspection du travail qui va venir le 30 juin pour régler notre problème. Depuis hier nous sommes là, personne n'est venu. Le directeur du ministère de l'Élevage a fermé son téléphone, le ministre ne décroche pas son téléphone aussi".