Le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et victimes de guerre, général Mahamat Abali Salah, a fait part samedi de sa préoccupation suite à des rapports d'organisations de droits de l'Homme faisant état de violations de droits humains dans des zones placées sous état d'urgence.
"On a échangé avec les militaires dans le cadre du respect des consignes sécuritaires. Vous savez, nous constatons avec vous la presse que depuis quelques temps, nous avons vu, écouté des plaintes de la population, à travers des réseaux sociaux ou organisations des droits de l'Homme. C'est une question aussi qui nous préoccupe. Malheureusement nous n'avons pas constaté quelque chose de palpable sur lequel nous allons agir. Mais nous avons toujours dit à nos forces que c'est dans notre conduite que nous respectons la population et les droits de l'Homme. On a beaucoup insisté sur ce point. Nous pensons que ces organisations ou ces structures des droits de l'Homme doivent aussi apprécier nos actions", a affirmé à la presse le ministre Mahamat Abali Salah à la fin d'échanges avec l'armée.
"On a échangé avec les militaires dans le cadre du respect des consignes sécuritaires. Vous savez, nous constatons avec vous la presse que depuis quelques temps, nous avons vu, écouté des plaintes de la population, à travers des réseaux sociaux ou organisations des droits de l'Homme. C'est une question aussi qui nous préoccupe. Malheureusement nous n'avons pas constaté quelque chose de palpable sur lequel nous allons agir. Mais nous avons toujours dit à nos forces que c'est dans notre conduite que nous respectons la population et les droits de l'Homme. On a beaucoup insisté sur ce point. Nous pensons que ces organisations ou ces structures des droits de l'Homme doivent aussi apprécier nos actions", a affirmé à la presse le ministre Mahamat Abali Salah à la fin d'échanges avec l'armée.
"Il faut avoir le courage, si un soldat ne se comporte pas bien, sortez-le de l'équipe"
Au cours de la réunion avec des officiers de l'armée, le ministre a donné des orientations pour que la dignité de l'être humain soit respectée, a constaté Alwihda Info. "Un autre point que je veux évoquer, surtout les chefs, nous sommes dans un pays démocratique et dans un pays où nous respectons la dignité de l'être humain. Depuis le début de l'état d'urgence, il y a des gens mal intentionnés. Si notre travail ne se déroule pas bien, ça va nous salir. Votre travail, faites-le comme vous êtes entrain de le faire, avec plus d'engagement, mais ne donnez pas d'occasion à ce que les gens disent que tel militaire a violenté tel civil. Surtout les chefs de secteur, il faut veiller à ça car un oignon pourri peut détériorer tout un sac d'oignons", a déclaré le ministre Mahamat Abali Salah à Goz Beida, lors de la rencontre.
Selon lui, "il faut avoir le courage, si un soldat ne se comporte pas bien, sortez-le de l'équipe. Mais ce n'est pas pour dire que votre travail ne se déroule pas bien. Votre travail se déroule bien. Vous avez réussi à 100%, surtout sur l'aspect du désarmement. Les autres aspects, le gouverneur va me confirmer que notre objectif premier de ramener la paix se poursuit."
Le ministre a expliqué que la contribution des autorités traditionnelles va se maintenir. "L'état d'urgence, c'est un processus mais il faut maintenir l'autorité de l'Etat, le désarmement va être pour toujours. Nous on va soutenir le gouverneur avec des hommes et des moyens, même à la fin de l'état d'urgence, pour que cette mission de désarmement continue pendant des années parceque c'est ça votre mission" a-t-il souligné.
Mahamat Abali Salah a également expliqué avoir pris note des préoccupations du gouverneur de la province de Sila, Kedallah Younous Hamidi qui a exprimé le souhait d'une prolongation de l'état d'urgence jusqu'à avril 2020. "Je pense que c'est une préoccupation légitime et nous la prenons en compte. Merci, mille fois merci, moral et bravo", a réagit le ministre en charge de la défense, sous les acclamations et les applaudissements.
Au cours de la réunion avec des officiers de l'armée, le ministre a donné des orientations pour que la dignité de l'être humain soit respectée, a constaté Alwihda Info. "Un autre point que je veux évoquer, surtout les chefs, nous sommes dans un pays démocratique et dans un pays où nous respectons la dignité de l'être humain. Depuis le début de l'état d'urgence, il y a des gens mal intentionnés. Si notre travail ne se déroule pas bien, ça va nous salir. Votre travail, faites-le comme vous êtes entrain de le faire, avec plus d'engagement, mais ne donnez pas d'occasion à ce que les gens disent que tel militaire a violenté tel civil. Surtout les chefs de secteur, il faut veiller à ça car un oignon pourri peut détériorer tout un sac d'oignons", a déclaré le ministre Mahamat Abali Salah à Goz Beida, lors de la rencontre.
Selon lui, "il faut avoir le courage, si un soldat ne se comporte pas bien, sortez-le de l'équipe. Mais ce n'est pas pour dire que votre travail ne se déroule pas bien. Votre travail se déroule bien. Vous avez réussi à 100%, surtout sur l'aspect du désarmement. Les autres aspects, le gouverneur va me confirmer que notre objectif premier de ramener la paix se poursuit."
Le ministre a expliqué que la contribution des autorités traditionnelles va se maintenir. "L'état d'urgence, c'est un processus mais il faut maintenir l'autorité de l'Etat, le désarmement va être pour toujours. Nous on va soutenir le gouverneur avec des hommes et des moyens, même à la fin de l'état d'urgence, pour que cette mission de désarmement continue pendant des années parceque c'est ça votre mission" a-t-il souligné.
Mahamat Abali Salah a également expliqué avoir pris note des préoccupations du gouverneur de la province de Sila, Kedallah Younous Hamidi qui a exprimé le souhait d'une prolongation de l'état d'urgence jusqu'à avril 2020. "Je pense que c'est une préoccupation légitime et nous la prenons en compte. Merci, mille fois merci, moral et bravo", a réagit le ministre en charge de la défense, sous les acclamations et les applaudissements.
7800 armes récupérées entre quelques mois
Selon les chiffres fournis par le ministre, jusqu'à ce samedi 9 novembre 2019, "nous sommes à peu près à 7.800 et quelques armes de différents calibres récupérées entre les civils".
"Ça justifie la nécessité de cette état d'urgence et de désarmer. Nous allons garder le cap. Nous avons constaté une accalmie dans le cadre des conflits inter-communautaires. Depuis que l'état d'urgence a commencé, nous avons constaté peu de conflits", a-t-il ajouté.
Selon les chiffres fournis par le ministre, jusqu'à ce samedi 9 novembre 2019, "nous sommes à peu près à 7.800 et quelques armes de différents calibres récupérées entre les civils".
"Ça justifie la nécessité de cette état d'urgence et de désarmer. Nous allons garder le cap. Nous avons constaté une accalmie dans le cadre des conflits inter-communautaires. Depuis que l'état d'urgence a commencé, nous avons constaté peu de conflits", a-t-il ajouté.