Le décor est planté, le béton armé est coulé et rien ne peut empêcher le « petit singe » de grimper au sommet du bananier. En choisissant ennemis, opposants et fidèles serviteurs de son père, Mahamat Idriss Déby semble prêt à affronter le pire.
C'est un choix de reconnaissance, mais stratégique, loin d'être un gouvernement d'union mais de résistance à toute éventualité pour bâtir le château « itnocratie ». Malheureusement, ce ne sera pas facile de duper à nouveau le peuple tchadien. Des personnalités comme Saleh Kebzabo et Mahamat Saleh Annadif, ont un carnet d'adresses bien garni pour atténuer les éventuelles sanctions internationales et celles de l'Union Africaine.
La présence du prince de Moundou, Laoukein Kourayo Médard, dans ce gouvernement, va dans le sens de calmer la tension de quelques citoyens de la zone méridionale qui sont victimes des barbaries lors des conflits entre éleveurs et agriculteurs. L'ex-rebelle et prisonnier des geôles égyptiennes, qui n'a jamais espéré revoir cette capitale tchadienne, doit servir de sagesse dans les prises de décisions et actions.
Étant aussi un ancien universitaire, il prend la tête de l'Enseignement supérieur. Réunissant ces hommes expérimentés dans la politique et la rébellion, Mahamat Déby Itno affiche clairement son intention de conserver le pouvoir.
Toutefois, il se trompe de chemin, face à cette nouvelle génération qui accuse la France d'être derrière ce régime. Mahamat Kaka est victime d'un trône fondé sur le mensonge, l'injustice, la corruption, le détournement des fonds publics, les crimes organisés et bien d'autres. C'est ce qui va contrarier le pouvoir actuel.
La nomination de tous ces hommes ne peut rien changer. Mahamat Idriss Deby ne doit pas se cacher derrière ce gouvernement d'union. Il va attendre au pire les sanctions, mais les perturbations et la rébellion ne sont pas à épargner. Les 24 mois ne seront pas roses pour ce jeune militaire qui n'a pas tenu sa parole à l'endroit des partenaires internationaux, et de la population tchadienne.
C'est un choix de reconnaissance, mais stratégique, loin d'être un gouvernement d'union mais de résistance à toute éventualité pour bâtir le château « itnocratie ». Malheureusement, ce ne sera pas facile de duper à nouveau le peuple tchadien. Des personnalités comme Saleh Kebzabo et Mahamat Saleh Annadif, ont un carnet d'adresses bien garni pour atténuer les éventuelles sanctions internationales et celles de l'Union Africaine.
La présence du prince de Moundou, Laoukein Kourayo Médard, dans ce gouvernement, va dans le sens de calmer la tension de quelques citoyens de la zone méridionale qui sont victimes des barbaries lors des conflits entre éleveurs et agriculteurs. L'ex-rebelle et prisonnier des geôles égyptiennes, qui n'a jamais espéré revoir cette capitale tchadienne, doit servir de sagesse dans les prises de décisions et actions.
Étant aussi un ancien universitaire, il prend la tête de l'Enseignement supérieur. Réunissant ces hommes expérimentés dans la politique et la rébellion, Mahamat Déby Itno affiche clairement son intention de conserver le pouvoir.
Toutefois, il se trompe de chemin, face à cette nouvelle génération qui accuse la France d'être derrière ce régime. Mahamat Kaka est victime d'un trône fondé sur le mensonge, l'injustice, la corruption, le détournement des fonds publics, les crimes organisés et bien d'autres. C'est ce qui va contrarier le pouvoir actuel.
La nomination de tous ces hommes ne peut rien changer. Mahamat Idriss Deby ne doit pas se cacher derrière ce gouvernement d'union. Il va attendre au pire les sanctions, mais les perturbations et la rébellion ne sont pas à épargner. Les 24 mois ne seront pas roses pour ce jeune militaire qui n'a pas tenu sa parole à l'endroit des partenaires internationaux, et de la population tchadienne.