Depuis les événements douloureux du 20 octobre 2022, endeuillant notre pays le Tchad, nombreux sont des citoyens qui souhaitent aujourd’hui voir le pays se lancer sur la nouvelle voie tracée par le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), après 45 jours de diagnostic serein et de prescription de traitement de choc. Les aspirations légitimes du peuple doivent être respectées, parce qu’elles ne sont pas négociables ni marchandables.
Au constat de tous les jours, la majorité silencieuse endure des épreuves et son quotidien n’est pas aussi reluisant. Cette majorité, à l’instar de nombreux peuples africains, exige sans délai la satisfaction des besoins élémentaires tels que manger à sa faim, boire de l’eau potable, habiter dans des logements décents, avoir accès à l’éducation et aux soins de santé primaire, avoir les services de base.
Ce sont autant de besoins qui sont certes essentiels, mais qui mettent malheureusement le peuple et le pouvoir sur deux positions diamétralement opposées. Et lorsqu’il y a un fossé entre un peuple et ses dirigeants, le pays devient forcément faible, surtout dans ce contexte actuel où le monde est en perpétuel bouleversement.
Il est donc impérieux que le pouvoir rétablisse un pont avec le bas peuple, sur des fondations solidement réalisées dans la justice, dans la liberté et dans la bonne gouvernance. Point n’est besoin de rappeler que depuis une décennie, le Sahel est en proie au terrorisme et semble devenir l’objet de convoitises entre les puissances occidentales, la Russie, la Chine et dans une certaine mesure, la Turquie.
Cette situation semble délicate pour tous les pays du Sahel, dont certains connaissent aujourd’hui des périodes de transition très difficiles. La survie de chaque peuple de la région sahélienne dépend de ses capacités d’union autour des valeurs collectivement assumées et des idéaux politiques, pour lesquels le peuple s’est donné. Un peuple qui se recroqueville autour des clans, des tribus, des régions et des religions ne peut pas, à notre humble avis, résister face aux aléas de la géopolitique actuelle en mouvement.
Fort heureusement, beaucoup de Tchadiens en sont conscients aujourd’hui et ne sont nullement disposés de revivre des déchirures, comme celles des années de triste mémoire de 79. Ils ont, cependant, soif de la paix, de la stabilité, de la justice et du progrès. Ils manifestent un ardent désir de casser les barrières culturelles dressant les uns contre les autres, dans l’optique d’inventer une belle posture, celle d’un peuple uni pour une cause commune.
C’est pourquoi, il y a une nécessité pour les Tchadiens de devenir un peuple fort, sinon aucune issue heureuse ne serait possible pour un peuple divisé et faible dans le monde d’aujourd’hui !
Au constat de tous les jours, la majorité silencieuse endure des épreuves et son quotidien n’est pas aussi reluisant. Cette majorité, à l’instar de nombreux peuples africains, exige sans délai la satisfaction des besoins élémentaires tels que manger à sa faim, boire de l’eau potable, habiter dans des logements décents, avoir accès à l’éducation et aux soins de santé primaire, avoir les services de base.
Ce sont autant de besoins qui sont certes essentiels, mais qui mettent malheureusement le peuple et le pouvoir sur deux positions diamétralement opposées. Et lorsqu’il y a un fossé entre un peuple et ses dirigeants, le pays devient forcément faible, surtout dans ce contexte actuel où le monde est en perpétuel bouleversement.
Il est donc impérieux que le pouvoir rétablisse un pont avec le bas peuple, sur des fondations solidement réalisées dans la justice, dans la liberté et dans la bonne gouvernance. Point n’est besoin de rappeler que depuis une décennie, le Sahel est en proie au terrorisme et semble devenir l’objet de convoitises entre les puissances occidentales, la Russie, la Chine et dans une certaine mesure, la Turquie.
Cette situation semble délicate pour tous les pays du Sahel, dont certains connaissent aujourd’hui des périodes de transition très difficiles. La survie de chaque peuple de la région sahélienne dépend de ses capacités d’union autour des valeurs collectivement assumées et des idéaux politiques, pour lesquels le peuple s’est donné. Un peuple qui se recroqueville autour des clans, des tribus, des régions et des religions ne peut pas, à notre humble avis, résister face aux aléas de la géopolitique actuelle en mouvement.
Fort heureusement, beaucoup de Tchadiens en sont conscients aujourd’hui et ne sont nullement disposés de revivre des déchirures, comme celles des années de triste mémoire de 79. Ils ont, cependant, soif de la paix, de la stabilité, de la justice et du progrès. Ils manifestent un ardent désir de casser les barrières culturelles dressant les uns contre les autres, dans l’optique d’inventer une belle posture, celle d’un peuple uni pour une cause commune.
C’est pourquoi, il y a une nécessité pour les Tchadiens de devenir un peuple fort, sinon aucune issue heureuse ne serait possible pour un peuple divisé et faible dans le monde d’aujourd’hui !