Tchad : "il faut permettre à la jeunesse tchadienne de s'engager à tous les niveaux". © Ben Kadabio/Alwihda Info
Un panel de jeunes a pris la parole samedi dernier au CEFOD, à N'Djamena, au cours d'une conférence-débat axée sur le thème : "l'engagement des jeunes pour une action mondiale : quelle contribution de la jeunesse tchadienne ?"
Parmi les panelistes figure Naïr Abakar, directeur général adjoint de l'ADETIC, Emmanuel Keryang, chargé de programme développement durable, point focal de la jeunesse au PNUD et Djeguedem M. Hilaire, conseiller des jeunes et d'animation, manager des activités physiques, du sport et des loisirs, enseignant permanent à l'INJS.
De l'avis de Naïr Abakar, également membre du Conseil consultatif de la jeunesse de l'Union africaine, "ce thème vise à tirer des leçons sur l'amélioration de la représentation des jeunes sur leur engagement dans la politique institutionnelle et formelle. Ainsi, en tant que tchadiens, il est opportun pour nous de se poser la question : quel est l'engagement de la jeunesse dans cette action ?"
Selon lui, "il faut savoir qu'il faut permettre à la jeunesse tchadienne de s'engager à tous les niveaux pour permettre d'avoir un processus politique démocratique qui puisse symboliser la contribution de tous les jeunes à tous les niveaux mais aussi de toutes les couches sociales de notre société. Ainsi, les jeunes sont engagés sur la gestion de la chose publique."
Naïr Abakar a évoqué plusieurs aspects de l'engagement des jeunes. Par exemple durant la crise sanitaire, des jeunes se sont illustrés avec des opérations de sensibilisation et de distribution ; "Ce qui a prouvé que nos jeunes tchadiens sont engagés."
Il y a également la contribution civique, "un engagement qui peut contribuer au développement et à la résilience de la jeunesse". Cela peut se traduire par le curage des caniveaux ou encore la salubrité. "C'est dans ces engagements là qu'on doit retrouver la contribution de la jeunesse tchadienne", dit-il.
Au niveau national, les jeunes doivent contribuer par la formulation des lois, des politiques mais aussi les jeunes doivent s'assurer de la mise en oeuvre des politiques. "C'est bien beau de voter des lois, c'est bien beau de faire des discours politiques mais nous jeunes, nous devons nous assurer de cette mise en oeuvre de ces lois, et surtout de leur application", explique Naïr Abakar.
Parmi les panelistes figure Naïr Abakar, directeur général adjoint de l'ADETIC, Emmanuel Keryang, chargé de programme développement durable, point focal de la jeunesse au PNUD et Djeguedem M. Hilaire, conseiller des jeunes et d'animation, manager des activités physiques, du sport et des loisirs, enseignant permanent à l'INJS.
De l'avis de Naïr Abakar, également membre du Conseil consultatif de la jeunesse de l'Union africaine, "ce thème vise à tirer des leçons sur l'amélioration de la représentation des jeunes sur leur engagement dans la politique institutionnelle et formelle. Ainsi, en tant que tchadiens, il est opportun pour nous de se poser la question : quel est l'engagement de la jeunesse dans cette action ?"
Selon lui, "il faut savoir qu'il faut permettre à la jeunesse tchadienne de s'engager à tous les niveaux pour permettre d'avoir un processus politique démocratique qui puisse symboliser la contribution de tous les jeunes à tous les niveaux mais aussi de toutes les couches sociales de notre société. Ainsi, les jeunes sont engagés sur la gestion de la chose publique."
Naïr Abakar a évoqué plusieurs aspects de l'engagement des jeunes. Par exemple durant la crise sanitaire, des jeunes se sont illustrés avec des opérations de sensibilisation et de distribution ; "Ce qui a prouvé que nos jeunes tchadiens sont engagés."
Il y a également la contribution civique, "un engagement qui peut contribuer au développement et à la résilience de la jeunesse". Cela peut se traduire par le curage des caniveaux ou encore la salubrité. "C'est dans ces engagements là qu'on doit retrouver la contribution de la jeunesse tchadienne", dit-il.
Au niveau national, les jeunes doivent contribuer par la formulation des lois, des politiques mais aussi les jeunes doivent s'assurer de la mise en oeuvre des politiques. "C'est bien beau de voter des lois, c'est bien beau de faire des discours politiques mais nous jeunes, nous devons nous assurer de cette mise en oeuvre de ces lois, et surtout de leur application", explique Naïr Abakar.
Tchad : "il faut permettre à la jeunesse tchadienne de s'engager à tous les niveaux". © Ben Kadabio/Alwihda Info
Le volontariat, "une nouvelle forme d'engagement pour les jeunes"
Le volontariat est "une sorte d'engagement nouveau", estime Naïr. Il poursuit en expliquant qu'aujourd'hui les jeunes "doivent s'engager sans rien attendre. Le volontariat est une chose qui permet de faire naître chez nous les jeunes cet esprit patriotique, cet esprit de vouloir changer les choses, sans attendre rien en retour."
Et d'ajouter que "malheureusement au Tchad, on ne peut pas travailler sans rien. On doit changer cet esprit là. Ce volontariat se traduit par l'amour de son pays. Par amour de son pays, on fait beaucoup de choses, sans rien attendre."
Au niveau mondial, le continent compte plus de 200 millions de jeunes. "C'est une force pour le continent. Nous en tant que tchadiens, nous devons nous placer sur cet échiquier mondial pour permettre de montrer la force de la jeunesse tchadienne à travers des innovations. En tant que jeunes, nous avons le devoir de créer, transformer, inventer et surtout utiliser des outils dans lesquels nous avons la maitrise, à savoir par exemple les nouvelles technologies", préconise-t-il.
Naïr Abakar précise que "si on veut avoir un nom en Afrique au nom du Tchad, on est obligés d'avoir des modèles et surtout des personnes qui ont cette aura là, mondiale, internationale, qui ont un rayonnement. Il est important pour nous de s'aider mutuellement mais aussi d'aider toutes nos actions locales."
Ces dernières années, de nombreux jeunes tchadiens se mettent en avant avec des actions entrepreneuriales. "Il est important de s'aider mutuellement pour que ces exemples de réussite locale deviennent des exemples continentales", observe Naïr Abakar.
Le volontariat est "une sorte d'engagement nouveau", estime Naïr. Il poursuit en expliquant qu'aujourd'hui les jeunes "doivent s'engager sans rien attendre. Le volontariat est une chose qui permet de faire naître chez nous les jeunes cet esprit patriotique, cet esprit de vouloir changer les choses, sans attendre rien en retour."
Et d'ajouter que "malheureusement au Tchad, on ne peut pas travailler sans rien. On doit changer cet esprit là. Ce volontariat se traduit par l'amour de son pays. Par amour de son pays, on fait beaucoup de choses, sans rien attendre."
Au niveau mondial, le continent compte plus de 200 millions de jeunes. "C'est une force pour le continent. Nous en tant que tchadiens, nous devons nous placer sur cet échiquier mondial pour permettre de montrer la force de la jeunesse tchadienne à travers des innovations. En tant que jeunes, nous avons le devoir de créer, transformer, inventer et surtout utiliser des outils dans lesquels nous avons la maitrise, à savoir par exemple les nouvelles technologies", préconise-t-il.
Naïr Abakar précise que "si on veut avoir un nom en Afrique au nom du Tchad, on est obligés d'avoir des modèles et surtout des personnes qui ont cette aura là, mondiale, internationale, qui ont un rayonnement. Il est important pour nous de s'aider mutuellement mais aussi d'aider toutes nos actions locales."
Ces dernières années, de nombreux jeunes tchadiens se mettent en avant avec des actions entrepreneuriales. "Il est important de s'aider mutuellement pour que ces exemples de réussite locale deviennent des exemples continentales", observe Naïr Abakar.