Des gendarmes escortent des détenus au Tchad. Image d'illustration © Golmem Ali/Alwihda Info
38 personnes ont été arrêtées samedi par les forces de défense et de sécurité dans la zone de Bourou, suite à des violences qui ont fait au moins sept morts la veille, a appris Alwihda Info de source judiciaire et sécuritaire.
Bourou est situé dans le département de Ngourkosso, dans la province du Logone Occidental.
Parmi les personnes arrêtées figure le chef de canton de Gabringolo -chef-lieu d'un canton de la Tandjilé, séparé de Bourou par un fleuve-, trois chefs de village et des administrés, a confirmé dimanche Brahim Ali Kolla, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Moundou qui s'est déplacé sur les lieux avec le gouverneur de la province du Logone Occidental.
Les personnes arrêtées ont été acheminées à Moundou tandis que les sept corps ont été enterrés sur place. "Ces personnes sont auditionnées par la brigade. D'ici demain, elles vont être déférées au Parquet. On verra lesquelles sont responsables et lesquelles ne le sont pas. Celles qui ne le sont pas, naturellement on va les relâcher. Celles qui sont supposées avoir des indices, elles vont répondre de leurs actes, on ne va pas les lâcher car c'est plusieurs fois que ces actes arrivent. On va faire agir la rigueur de la Loi", précise Brahim Ali Kolla.
Parmi les sept victimes, deux corps ont les yeux crevés, d'autres présentent des impacts de balles de calibre 12 et d'autres des flèches.
Selon le procureur, "les autochtones ont presque fui. Il ne reste que les enfants et les femmes. Les hommes ont presque fui. Le (samedi) matin on a fait le tour, c'est quelques-uns qu'on a pu arrêter. Les gars de Gabringolo ont traversé le fleuve pour aller à Bourou, faire leur forfaiture et ils sont revenus."
À l'origine du conflit, des éleveurs ont déclaré avoir perdu une vache et l'ont localisé dans la maison d'un autochtone. "Ils sont partis réclamer la vache et c'est à ce niveau qu'il y a eu une bagarre. S'en est suivi la mort d'un bouvier. Quand il a été tué, les autres se sont repliés", explique le procureur. Une attaque a ensuite eu lieu en plein enterrement du bouvier, faisant plusieurs autres morts.
Des forces de sécurité ont renforcé les effectifs présents dans la zone pour éviter des actes de représailles, tandis que les autorités ont demandé aux éleveurs d'abandonner toute idée de vengeance et de laisser la justice faire son travail.
Bourou est situé dans le département de Ngourkosso, dans la province du Logone Occidental.
Parmi les personnes arrêtées figure le chef de canton de Gabringolo -chef-lieu d'un canton de la Tandjilé, séparé de Bourou par un fleuve-, trois chefs de village et des administrés, a confirmé dimanche Brahim Ali Kolla, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Moundou qui s'est déplacé sur les lieux avec le gouverneur de la province du Logone Occidental.
Les personnes arrêtées ont été acheminées à Moundou tandis que les sept corps ont été enterrés sur place. "Ces personnes sont auditionnées par la brigade. D'ici demain, elles vont être déférées au Parquet. On verra lesquelles sont responsables et lesquelles ne le sont pas. Celles qui ne le sont pas, naturellement on va les relâcher. Celles qui sont supposées avoir des indices, elles vont répondre de leurs actes, on ne va pas les lâcher car c'est plusieurs fois que ces actes arrivent. On va faire agir la rigueur de la Loi", précise Brahim Ali Kolla.
Parmi les sept victimes, deux corps ont les yeux crevés, d'autres présentent des impacts de balles de calibre 12 et d'autres des flèches.
Selon le procureur, "les autochtones ont presque fui. Il ne reste que les enfants et les femmes. Les hommes ont presque fui. Le (samedi) matin on a fait le tour, c'est quelques-uns qu'on a pu arrêter. Les gars de Gabringolo ont traversé le fleuve pour aller à Bourou, faire leur forfaiture et ils sont revenus."
À l'origine du conflit, des éleveurs ont déclaré avoir perdu une vache et l'ont localisé dans la maison d'un autochtone. "Ils sont partis réclamer la vache et c'est à ce niveau qu'il y a eu une bagarre. S'en est suivi la mort d'un bouvier. Quand il a été tué, les autres se sont repliés", explique le procureur. Une attaque a ensuite eu lieu en plein enterrement du bouvier, faisant plusieurs autres morts.
Des forces de sécurité ont renforcé les effectifs présents dans la zone pour éviter des actes de représailles, tandis que les autorités ont demandé aux éleveurs d'abandonner toute idée de vengeance et de laisser la justice faire son travail.