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Tchad : l’AJDAP interpelle le président de la République à s’investir dans le secteur agro-pastoral


Alwihda Info | Par Gontrand Temandang - 25 Juin 2024



Lors d’un point de presse organisé ce 25 juin 2024, dans le 9ème arrondissement de la ville de Ndjamena, l’association des jeunes pour le développement agro-pastoral (AJDAP) interpelle le président de République à s’investir personnellement, dans le monde agro-pastoral, en mettant à la disposition des agriculteurs, des tracteurs, forages, de s’engager à combattre le chômage des jeunes, mettre fin aux conflits agriculteur-éleveur et de lutter contre la faim.

L’association des jeunes pour le développement agro-pastoral lance un cri de détresse au président de la République, afin d’améliorer les conditions agricoles pour soulager la population qui peine à manger. Lors de ce point de presse, Kandje Boukar, président de AJDAP a souligné que le Tchad regorge d’une potentialité importante pour le développement agro-pastoral, mais le secteur peine à se développer.

L’association demande au président de la République, garant du développement, d’améliorer les conditions des cultivateurs en leur fournissant des tracteurs, implanter les forages pour permettre les planteurs de contrecarrer les aléas climatiques. Kandje Boukar rappelle au président qui, lors de sa campagne a mis l’accent sur l’agriculture et l’élevage, mais cette promesse jusqu’à présent tombée dans l’oubli.

Selon ces jeunes, le Tchad a une main d’œuvre solide, pour une production agricole de qualité et de quantité, et ils déplorent le silence du gouvernement à l’endroit des planteurs. Face aux difficultés que rencontre le secteur agricole, le gouvernement est interpellé personnellement pour mettre fin à cette souffrance, indiquent-ils.

L’association n’a pas perdu de vue sur la cherté de vie, sur les panneaux des mentions telles que, « un sac de mil coûte 70 000, la population meurt de faim, nous voulons rencontrer le président… ».

Ces jeunes se disent des agriculteurs, mais les conditions ne sont plus favorables pour ce secteur, en raison des conditions climatiques, notamment une pluviométrie insuffisante, les conflits agriculteurs-éleveurs et l’infertilité du sol. Ils ont besoin des soutiens, et se disent soucieux de la population qui vit dans une situation de précarité grandissante.

« La cherté de la vie aujourd’hui est due au manque de l’intensification d’agriculture, et c’est la couche vulnérable qui en souffre », a indiqué Kandje Boukar.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)