Dans un communiqué daté du 13 octobre 2024 et signé du président de l'Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET), Bello Bakary Mana, l'AMET exprime ses préoccupations suite aux récentes déclarations du président de la Haute Autorité des Médias et de l'Audiovisuel (HAMA), Abderamane Barka, lors du séminaire tenu le mercredi 9 octobre 2024, relatif aux futures échéances électorales.
Selon le communiqué, ces propos semblent indiquer une volonté de restreindre les activités des médias en ligne, notamment ceux diffusant des contenus audiovisuels. L'AMET rappelle qu'aucun texte de loi actuellement en vigueur, notamment la loi 31 du 3 décembre 2018 régissant les médias au Tchad, n'interdit la publication de contenus audiovisuels par la presse en ligne.
En effet, l'article 25 de ladite loi souligne l'importance pour les médias en ligne de publier un contenu original, vérifié et pertinent sans limiter la nature de ce contenu au format écrit.
Et précise en affirmant «… le service de presse en ligne offre un contenu utilisant essentiellement le mode écrit et audiovisuel, faisant l’objet d’un renouvellement régulier, daté et non pas seulement de mises à jour ponctuelles et partielles… ».
« Nous ne savons pas de quelle loi le président de la HAMA fait référence. S’il y a une autre loi non connue publiquement et interdisant formellement le format audiovisuel à la presse en ligne, l’AMET est prête à en prendre connaissance. Les déclarations du président de la HAMA semblent aller au-delà du cadre légal existant et pourraient poser des risques importants pour la liberté d'expression et d'information », précise le communiqué.
De plus, l'AMET s'interroge également sur la légitimité de la menace de retrait des récépissés à l'encontre des médias électroniques diffusant des vidéos ou des contenus sonores, alors que la loi ne soutient pas de telles mesures restrictives.
« Nous appelons la HAMA à s'abstenir de toute action qui pourrait restreindre indûment l'exercice légitime des médias en ligne dans le respect des principes fondamentaux de la liberté de la presse et de la liberté d’expression, telle que consacrée par la Constitution tchadienne », indique le communiqué.
L'AMET rappelle aussi que les médias en ligne jouent un rôle crucial dans la diversité de l'information et le renforcement de la démocratie au Tchad. Elle appelle la HAMA à respecter la loi qui permet à la presse en ligne de produire du contenu audiovisuel reflet d'une presse moderne dans un pays en refondation.
Enfin, l'AMET se dit prête à engager toutes les actions légales nécessaires pour défendre les droits des médias en ligne du Tchad et à travailler de concert avec les organisations de défense des droits humains et les associations de journalistes pour garantir un environnement médiatique libre et équitable.
Selon le communiqué, ces propos semblent indiquer une volonté de restreindre les activités des médias en ligne, notamment ceux diffusant des contenus audiovisuels. L'AMET rappelle qu'aucun texte de loi actuellement en vigueur, notamment la loi 31 du 3 décembre 2018 régissant les médias au Tchad, n'interdit la publication de contenus audiovisuels par la presse en ligne.
En effet, l'article 25 de ladite loi souligne l'importance pour les médias en ligne de publier un contenu original, vérifié et pertinent sans limiter la nature de ce contenu au format écrit.
Et précise en affirmant «… le service de presse en ligne offre un contenu utilisant essentiellement le mode écrit et audiovisuel, faisant l’objet d’un renouvellement régulier, daté et non pas seulement de mises à jour ponctuelles et partielles… ».
« Nous ne savons pas de quelle loi le président de la HAMA fait référence. S’il y a une autre loi non connue publiquement et interdisant formellement le format audiovisuel à la presse en ligne, l’AMET est prête à en prendre connaissance. Les déclarations du président de la HAMA semblent aller au-delà du cadre légal existant et pourraient poser des risques importants pour la liberté d'expression et d'information », précise le communiqué.
De plus, l'AMET s'interroge également sur la légitimité de la menace de retrait des récépissés à l'encontre des médias électroniques diffusant des vidéos ou des contenus sonores, alors que la loi ne soutient pas de telles mesures restrictives.
« Nous appelons la HAMA à s'abstenir de toute action qui pourrait restreindre indûment l'exercice légitime des médias en ligne dans le respect des principes fondamentaux de la liberté de la presse et de la liberté d’expression, telle que consacrée par la Constitution tchadienne », indique le communiqué.
L'AMET rappelle aussi que les médias en ligne jouent un rôle crucial dans la diversité de l'information et le renforcement de la démocratie au Tchad. Elle appelle la HAMA à respecter la loi qui permet à la presse en ligne de produire du contenu audiovisuel reflet d'une presse moderne dans un pays en refondation.
Enfin, l'AMET se dit prête à engager toutes les actions légales nécessaires pour défendre les droits des médias en ligne du Tchad et à travailler de concert avec les organisations de défense des droits humains et les associations de journalistes pour garantir un environnement médiatique libre et équitable.