Le détournement de fonds reste le quotidien au sein du pouvoir, de Déby père en fils. Les fonds publics servent malheureusement au profit des clans au pouvoir. Les secteurs touchés sont les douanes, le transport, les marchés publics, les infrastructures, la fiscalité locale, la santé et les mines. Tous ces services sont entre les mains du cercle présidentiel.
Les énormes révélations de détournements ne manquent jamais, mais la poursuite des auteurs est un mal de peau incurable au Tchad. Ce qui prouve à suffisance la défaillance de la justice face à ces voleurs de la République. Parfois, ils sont connus mais libres de toute circulation. L'Inspection générale d'État a toujours cité des personnalités mais ils sont des coupables protégés. L'affaire de détournement à la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) ne fait que creuser une plaie existante. Car le détournement des fonds publics n'est qu'un secret de polichinelle.
Même si le porte-parole du gouvernement a réagi, ce n'est que de la poudre aux yeux de la population. Le Conseil militaire de transition n'est que la copie du régime MPS. Le défunt maréchal du Tchad Idriss Déby Itno n'a pas eu l'audace d'encourager des vrais poursuites judiciaires à l'encontre de certains hauts cadres impliqués dans des détournements de fonds, ceux à qui, il a confié des hautes responsabilités pour ne pas appeler le chat par son nom.
Le détournement des fonds publics est un fléau dans tous les pays africains, avec un cercle présidentiel au premier plan des affaires révélées. Les personnes impliquées abusent généralement de leurs connaissances et profitent de leur appartenance à la famille présidentielle pour mettre le trésor public à genoux.
Pour pallier à ce phénomène, le Tchad a besoin d'une justice plus forte et d'institutions fortes. Mahamat Idriss Déby doit savoir qu'il s'agit de son secrétaire particulier. En attendant, il faut tout faire pour retrouver l'argent volatilisé. Car c'est l'image de la transition qui est en jeu.
Les énormes révélations de détournements ne manquent jamais, mais la poursuite des auteurs est un mal de peau incurable au Tchad. Ce qui prouve à suffisance la défaillance de la justice face à ces voleurs de la République. Parfois, ils sont connus mais libres de toute circulation. L'Inspection générale d'État a toujours cité des personnalités mais ils sont des coupables protégés. L'affaire de détournement à la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) ne fait que creuser une plaie existante. Car le détournement des fonds publics n'est qu'un secret de polichinelle.
Même si le porte-parole du gouvernement a réagi, ce n'est que de la poudre aux yeux de la population. Le Conseil militaire de transition n'est que la copie du régime MPS. Le défunt maréchal du Tchad Idriss Déby Itno n'a pas eu l'audace d'encourager des vrais poursuites judiciaires à l'encontre de certains hauts cadres impliqués dans des détournements de fonds, ceux à qui, il a confié des hautes responsabilités pour ne pas appeler le chat par son nom.
Le détournement des fonds publics est un fléau dans tous les pays africains, avec un cercle présidentiel au premier plan des affaires révélées. Les personnes impliquées abusent généralement de leurs connaissances et profitent de leur appartenance à la famille présidentielle pour mettre le trésor public à genoux.
Pour pallier à ce phénomène, le Tchad a besoin d'une justice plus forte et d'institutions fortes. Mahamat Idriss Déby doit savoir qu'il s'agit de son secrétaire particulier. En attendant, il faut tout faire pour retrouver l'argent volatilisé. Car c'est l'image de la transition qui est en jeu.