Face à la situation d'insécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu’aux récents incendies qui suscitent de vives inquiétudes parmi la population, les autorités de la province de Sila recherchent un appui.
A cet effet, une rencontre a été présidée par le secrétaire général de la province, Ali Mbodou Djibrine, en présence du préfet du département de Kimiti, du maire de la ville, des représentants du système des Nations Unies et des ONG de développement, ce 26 mars à Goz-Beïda, chef-lieu de la province du Sila.
Dans son intervention, le secrétaire général Ali Mbodou Djibrine a souligné que la province de Sila fait partie des provinces de l'Est du pays qui accueillent les réfugiés soudanais depuis 2003, jusqu'à nos jours. Cette affluence de population dans une province comme le Sila n'est pas sans conséquences. Parmi celles-ci, on compte la détérioration des moyens de subsistance de tous les ménages, qu'ils soient réfugiés ou autochtones.
À cela s'ajoute le mauvais rendement agricole causé par la faible pluviométrie de la saison dernière. Malgré la mobilisation encourageante des partenaires, la situation demeure préoccupante. La vie devient de plus en plus chère, avec des prix atteignant des niveaux astronomiques sur les marchés, et une pénurie de produits de première nécessité constatée à travers la province.
Toutes ces conditions conduisent à une famine qui commence déjà à frapper à la porte, entraînant le déplacement interne des populations. Le département de Koukou-Angarana est particulièrement touché, avec plus de 5 000 ménages ayant fui leurs villages, pour trouver refuge ailleurs dans le même département, à la recherche de nourriture. Ces personnes se retrouvent actuellement dans une situation précaire.
Ali Mbodou Djibrine a également mentionné que depuis mi-mars 2024, la province est confrontée à un phénomène naturel dévastateur : des incendies d'origine inconnue qui se déclarent çà et là, ravageant tout sur leur passage. Les localités suivantes ont été touchées tour à tour par ces incendies : Tamadjour, Goz Beïda et Kerfi.
A cet effet, une rencontre a été présidée par le secrétaire général de la province, Ali Mbodou Djibrine, en présence du préfet du département de Kimiti, du maire de la ville, des représentants du système des Nations Unies et des ONG de développement, ce 26 mars à Goz-Beïda, chef-lieu de la province du Sila.
Dans son intervention, le secrétaire général Ali Mbodou Djibrine a souligné que la province de Sila fait partie des provinces de l'Est du pays qui accueillent les réfugiés soudanais depuis 2003, jusqu'à nos jours. Cette affluence de population dans une province comme le Sila n'est pas sans conséquences. Parmi celles-ci, on compte la détérioration des moyens de subsistance de tous les ménages, qu'ils soient réfugiés ou autochtones.
À cela s'ajoute le mauvais rendement agricole causé par la faible pluviométrie de la saison dernière. Malgré la mobilisation encourageante des partenaires, la situation demeure préoccupante. La vie devient de plus en plus chère, avec des prix atteignant des niveaux astronomiques sur les marchés, et une pénurie de produits de première nécessité constatée à travers la province.
Toutes ces conditions conduisent à une famine qui commence déjà à frapper à la porte, entraînant le déplacement interne des populations. Le département de Koukou-Angarana est particulièrement touché, avec plus de 5 000 ménages ayant fui leurs villages, pour trouver refuge ailleurs dans le même département, à la recherche de nourriture. Ces personnes se retrouvent actuellement dans une situation précaire.
Ali Mbodou Djibrine a également mentionné que depuis mi-mars 2024, la province est confrontée à un phénomène naturel dévastateur : des incendies d'origine inconnue qui se déclarent çà et là, ravageant tout sur leur passage. Les localités suivantes ont été touchées tour à tour par ces incendies : Tamadjour, Goz Beïda et Kerfi.