Du 13 au 16 août, une mission de la CADH s'est rendue à Gounou-Gaya dans le département de la Kabbia pour constater et mener des enquêtes sur l'origine et le déroulement du conflit meurtrier qui a opposé les agriculteurs autochtones aux éleveurs arabes, au mois d'août.
Des recommandations ont été faites au gouvernement : faire en urgence de plaidoyer à l'endroit des partenaires, afin de venir au secours de la population des canton Leo (Kabia) et Gami (Mon-Illi) qui sont sans abris dans des zones inondées ; initier d'autres missions dans les zones qui connaissent les mêmes conflits afin de situer les responsabilités et interpeller qui de droit ; veiller sur les mécanismes de cohabitation pacifique entre les différentes communautés ; gérer avec impartialité les conflits entre éleveurs et agriculteurs ; mettre à la disposition de la justice tous les auteurs des conflits pour des sanctions appropriées.
Le chef de mission, Maître Mbayambe Ndoletar, informe que malgré les interpellations de la société civile lancées à l'endroit des décideurs politiques, des dispositions sérieuses ne sont pas toujours prises pour régler ces conflits conformément aux lois de la République.
Il ajoute qu'aucune politique claire dans ce sens n'est développée pour la prévention, la gestion et la résolution de ces conflits, allant de le sens de l'éducation citoyenne des populations en vue de l'acceptation des uns et des autres dans la différence. Le plus souvent, les autorités nationales et provinciales, notamment les autorités militaires, interviennent en privilégiant des arrangements entre les protagonistes de ces conflits, au mépris des lois de la République.
Des recommandations ont été faites au gouvernement : faire en urgence de plaidoyer à l'endroit des partenaires, afin de venir au secours de la population des canton Leo (Kabia) et Gami (Mon-Illi) qui sont sans abris dans des zones inondées ; initier d'autres missions dans les zones qui connaissent les mêmes conflits afin de situer les responsabilités et interpeller qui de droit ; veiller sur les mécanismes de cohabitation pacifique entre les différentes communautés ; gérer avec impartialité les conflits entre éleveurs et agriculteurs ; mettre à la disposition de la justice tous les auteurs des conflits pour des sanctions appropriées.
Le chef de mission, Maître Mbayambe Ndoletar, informe que malgré les interpellations de la société civile lancées à l'endroit des décideurs politiques, des dispositions sérieuses ne sont pas toujours prises pour régler ces conflits conformément aux lois de la République.
Il ajoute qu'aucune politique claire dans ce sens n'est développée pour la prévention, la gestion et la résolution de ces conflits, allant de le sens de l'éducation citoyenne des populations en vue de l'acceptation des uns et des autres dans la différence. Le plus souvent, les autorités nationales et provinciales, notamment les autorités militaires, interviennent en privilégiant des arrangements entre les protagonistes de ces conflits, au mépris des lois de la République.