Dr. Djiddi Ali Sougoudi a qualifié dimanche la Diya (prix du sang) "d'escroquerie" car elle est "imposée à tout le monde". Il a également fustigé la faiblesse de la justice.
"La Diya continue, les gens nous forcent à contribuer pour payer des crimes commis par des individus qui ne sont pas dérangés du tout, qui ne sont pas mis en prison. Pourquoi ? C'est parce que la justice est faible. La justice ne court pas après les criminels", dénonce le secrétaire d'État à la Santé publique et à la Solidarité nationale lors d'une prise de parole au 2ème Forum national inclusif.
Il s'indigne d'une forme d'impunité qui profite aux criminels :
Dr. Djiddi Ali Sougoudi appelle à l'implication des chefferies traditionnelles et interpelle le pouvoir judiciaire :
"La Diya continue, les gens nous forcent à contribuer pour payer des crimes commis par des individus qui ne sont pas dérangés du tout, qui ne sont pas mis en prison. Pourquoi ? C'est parce que la justice est faible. La justice ne court pas après les criminels", dénonce le secrétaire d'État à la Santé publique et à la Solidarité nationale lors d'une prise de parole au 2ème Forum national inclusif.
Il s'indigne d'une forme d'impunité qui profite aux criminels :
"Le criminel continue son chemin, il mobilise son clan, sa famille, il paye et ça passe. Ça, il faut arrêter. Il ne faut pas mettre à côté ; que c'est un délit, c'est une réparation civile, le pénal va s'exercer. Mais le pénal ne s'exerce pas depuis quelques temps, et depuis toujours d'ailleurs"
Dr. Djiddi Ali Sougoudi appelle à l'implication des chefferies traditionnelles et interpelle le pouvoir judiciaire :
"Il faut impliquer les chefferies traditionnelles dans ces choses là puisqu'ils ont une grande institution. Ils n'ont qu'à s'occuper de ces criminels avec les juges pour les mettre en prison. Ils purgent le côté pénal et après ils vont parler de réparation civile. Pour moi, la Diya est une escroquerie car elle est imposée à tout le monde. Cette escroquerie, nous le payons avec nos salaires. Des gens qui commettent un crime alors que le Code dit que quiconque commet un dommage à autrui, c'est celui là qui doit réparer ; le 1382 jurement (article du Code civil, Ndlr)."