La démission du chef de la diplomatie suscite des réactions au sein de l'opinion. L'homme clé de l'accord de Doha quitte à la surprise de tous. Dr. Ousmane Houzibé, participant au dialogue national, se pose des questions : "pourquoi maintenant et pas avant ? (...) Au moment du dialogue, un membre du gouvernement démissionne (...) Il ne faudrait pas que mon frère Mahamat Zene Cherif oublie qu'il a pris des prérogatives du ministre d'État Acheikh Ibni Oumar qui devait être à Doha pour négocier avec les politico-militaires (...) Ce n'est pas du tout normal de prendre le large (...) Je trouve que c'est un sabotage".
Le vice-président du parti PRET, Ahmat Yacoub Adam, exprime sa surprise après avoir lu la lettre de démission. "Il me semble que c'est lié à un conflit de compétences", indique-t-il. Ahmat Yacoub Adam précise toutefois que dans un mois, un nouveau gouvernement est attendu après le dialogue pour conduire le pays.
Le vice-président du parti PRET, Ahmat Yacoub Adam, exprime sa surprise après avoir lu la lettre de démission. "Il me semble que c'est lié à un conflit de compétences", indique-t-il. Ahmat Yacoub Adam précise toutefois que dans un mois, un nouveau gouvernement est attendu après le dialogue pour conduire le pays.
Pour une participante aux assises nationales qui exprime également sa surprise, "c'est pour après candidater au poste de Premier ministre" du gouvernement d'après-dialogue. "Il a été à l'origine de la réconciliation avec les politico-militaires. Subitement, il démissionne", lance-t-on avec surprise dans les couloirs du Palais de la culture où se tient le dialogue national.
"Le moment n'est pas opportun", souligne un chef de parti. Il en tire comme conclusion qu'il y a une évolution vers une réelle démocratie au Tchad avec ce type de décision. "C'est un cadre qui a contribué énormément à la réussite du dialogue", complète un autre chef de parti dans les couloirs du Palais de la culture. Il souhaite que cette démission soit rejetée par le président de la transition. Même position pour l'ex-ambassadeur Allamine Adoudou. "Les tchadiens commencent à comprendre la situation (...) C'est tout à fait normal dans la mesure où tu n'exerce pas ta mission, que de faire semblant", commente Pr. Mahamat Ali Seid, ex-président de l'Université Adam Barka.
Dans le camp du président de la transition, les termes employés sont crus pour commenter cette démission : "feuille morte", "gros coeur (...) fâché" ou encore un verset coranique sur la trahison. Des réactions qui intriguent les tchadiens. La question qui se pose aujourd'hui : le chef de la transition acceptera-t-il cette démission ? L'on pourrait tendre vers la négative, selon des informations ; sous réserve de l'intangibilité du ministre démissionnaire.
Depuis son retour de Doha après la signature de l'accord de paix avec les politico-militaires, Cherif Mahamat Zene est quasiment invisible, à la surprise de tous. Récemment, il expliquait être en "déplacement à l'extérieur", raison pour laquelle il est également absent des assises du dialogue national. Ce lundi, il n'a pas pris part à la communication gouvernementale devant les diplomates accrédités au Tchad. Il a posté sa lettre de démission sur les réseaux sociaux à la fin de cette communication.
"Le moment n'est pas opportun", souligne un chef de parti. Il en tire comme conclusion qu'il y a une évolution vers une réelle démocratie au Tchad avec ce type de décision. "C'est un cadre qui a contribué énormément à la réussite du dialogue", complète un autre chef de parti dans les couloirs du Palais de la culture. Il souhaite que cette démission soit rejetée par le président de la transition. Même position pour l'ex-ambassadeur Allamine Adoudou. "Les tchadiens commencent à comprendre la situation (...) C'est tout à fait normal dans la mesure où tu n'exerce pas ta mission, que de faire semblant", commente Pr. Mahamat Ali Seid, ex-président de l'Université Adam Barka.
Dans le camp du président de la transition, les termes employés sont crus pour commenter cette démission : "feuille morte", "gros coeur (...) fâché" ou encore un verset coranique sur la trahison. Des réactions qui intriguent les tchadiens. La question qui se pose aujourd'hui : le chef de la transition acceptera-t-il cette démission ? L'on pourrait tendre vers la négative, selon des informations ; sous réserve de l'intangibilité du ministre démissionnaire.
Depuis son retour de Doha après la signature de l'accord de paix avec les politico-militaires, Cherif Mahamat Zene est quasiment invisible, à la surprise de tous. Récemment, il expliquait être en "déplacement à l'extérieur", raison pour laquelle il est également absent des assises du dialogue national. Ce lundi, il n'a pas pris part à la communication gouvernementale devant les diplomates accrédités au Tchad. Il a posté sa lettre de démission sur les réseaux sociaux à la fin de cette communication.