Nassour Bahr Mahamat Itno, le petit frère de Bakhit Bahr Mahamat Itno, s’est expliqué ce mercredi sur la plainte déposée contre le secrétaire général de la Convention tchadienne des droits de l’Homme (CTDDH), Mahamat Nour Ahmed Ibedou.
« Nous avons déposé une plainte parce que Monsieur Ibedou de la CTDDH avait accusé à tort Alhadj Bakhit Bahr d’avoir torturé trois concitoyens tchadiens. Maintenant, c’est notre droit d’ester en justice pour réclamer la réparation. Nous avons déposé une plainte, nous avons pris un avocat », explique Nassour Mahamat.
« Je démens ces accusations parce que connaissant bien mon frère Bakhit, c’est quelqu’un qui n’a aucune fonction élective, ni aucun poste de commandement, encore moins aucun salaire du côté de l’Etat. C’est un religieux. Il habite dans une école coranique », souligne le frère de Bakhit Bahr.
« Ça nous a vraiment choqué, ça nous a porté un coup et connaissant mon frère aîné, il n’a jamais commis de tortures. Nous attendons que la réparation soit faite et puis que celui qui accuse prouve. Nous attendons les preuves auprès de Monsieur Ibedou. J’avais fait des réactions sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook et j’ai donné un droit de réponse et je lui ai demandé de présenter les preuves matérielles. Tu peux accuser une personne mais il faut quand même présenter les preuves matérielles pour la culpabilité de la personne. Il avait présenté quelques preuves entre guillemets », indique le petit-frère du plaignant.
« Ce qui nous a beaucoup plus choqué, les personnes supposées torturées par Bakhit, les trois noms n’y figurent nul part. Les personnes qu’il avait présenté dans les vidéos sont des personnes autres, des noms différents. Et encore, beaucoup plus, les certificats médicaux présentés, c’est également d’autres », ajoute Nassour Mahamat Bahr Itno.
Selon lui, avant de déposer la plainte, une lettre d’excuse a été demandé, ce qui aurait permis de « trouver un terrain d’entente ».
« Mais il n’a pas fait donc on est obligés d’aller à la vitesse supérieure. Il faut que réparation soit faite. Le grand problème, je suis de la famille Itno mais le tort même d’Alhadj Bakhit c’est qu’il est issu de cette famille. Ils ont médiatisé les choses et politisé cette affaire. C’est une affaire civile, pourquoi ne pas donner confiance à notre justice, et attendre les résultats ? Pourquoi tous ces tapages médiatiques ? Nous comptons aller jusqu’au bout. Nous demandons la condamnation. Celui qui accuse prouve », a insisté Nassour Mahamat.
Interrogé sur la question de savoir si un règlement à l'amiable est possible entre Bokhit Bahr Mahamat Itno et Mahamat Nour Ahmed Ibedou, Nassour Bahr a déclaré ceci : "nous avons toujours été ouverts à cela mais lui n'a pas été coopératif donc nous sommes obligés de saisir. Maintenant c'est une fenêtre qui est ouverte. C'est pas une porte mais c'est une fenêtre."
« Nous avons déposé une plainte parce que Monsieur Ibedou de la CTDDH avait accusé à tort Alhadj Bakhit Bahr d’avoir torturé trois concitoyens tchadiens. Maintenant, c’est notre droit d’ester en justice pour réclamer la réparation. Nous avons déposé une plainte, nous avons pris un avocat », explique Nassour Mahamat.
« Je démens ces accusations parce que connaissant bien mon frère Bakhit, c’est quelqu’un qui n’a aucune fonction élective, ni aucun poste de commandement, encore moins aucun salaire du côté de l’Etat. C’est un religieux. Il habite dans une école coranique », souligne le frère de Bakhit Bahr.
« Ça nous a vraiment choqué, ça nous a porté un coup et connaissant mon frère aîné, il n’a jamais commis de tortures. Nous attendons que la réparation soit faite et puis que celui qui accuse prouve. Nous attendons les preuves auprès de Monsieur Ibedou. J’avais fait des réactions sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook et j’ai donné un droit de réponse et je lui ai demandé de présenter les preuves matérielles. Tu peux accuser une personne mais il faut quand même présenter les preuves matérielles pour la culpabilité de la personne. Il avait présenté quelques preuves entre guillemets », indique le petit-frère du plaignant.
« Ce qui nous a beaucoup plus choqué, les personnes supposées torturées par Bakhit, les trois noms n’y figurent nul part. Les personnes qu’il avait présenté dans les vidéos sont des personnes autres, des noms différents. Et encore, beaucoup plus, les certificats médicaux présentés, c’est également d’autres », ajoute Nassour Mahamat Bahr Itno.
Selon lui, avant de déposer la plainte, une lettre d’excuse a été demandé, ce qui aurait permis de « trouver un terrain d’entente ».
« Mais il n’a pas fait donc on est obligés d’aller à la vitesse supérieure. Il faut que réparation soit faite. Le grand problème, je suis de la famille Itno mais le tort même d’Alhadj Bakhit c’est qu’il est issu de cette famille. Ils ont médiatisé les choses et politisé cette affaire. C’est une affaire civile, pourquoi ne pas donner confiance à notre justice, et attendre les résultats ? Pourquoi tous ces tapages médiatiques ? Nous comptons aller jusqu’au bout. Nous demandons la condamnation. Celui qui accuse prouve », a insisté Nassour Mahamat.
Interrogé sur la question de savoir si un règlement à l'amiable est possible entre Bokhit Bahr Mahamat Itno et Mahamat Nour Ahmed Ibedou, Nassour Bahr a déclaré ceci : "nous avons toujours été ouverts à cela mais lui n'a pas été coopératif donc nous sommes obligés de saisir. Maintenant c'est une fenêtre qui est ouverte. C'est pas une porte mais c'est une fenêtre."