Célébrée le 23 mai de chaque année, la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale a été commémorée ce 24 mai à Moundou, dans la province du Logone Occidental, sous le thème : « les droits des femmes sont des droits humains : arrêter la fistule maintenant ». La cérémonie a été présidée par le gouverneur de la province, Mahamat Zen Alhadji Yaya, en présence de la coordonnatrice nationale du Programme de lutte contre la fistule obstétricale et du représentant du Fonds Mondial pour la Population.
Dans son mot, à l’entame de la cérémonie, le délégué provincial de la santé, le Dr Ongram Koleta s’est réjoui du choix porté sur sa zone de responsabilité pour abriter ladite cérémonie. La coordonnatrice nationale du Programme de lutte contre la fistule obstétricale, le Dr Aché Haroune, dans son discours, a rappelé que la fistule obstétricale est une infection très grave, liée à l’accouchement. « Une femme victime de fistule est celle qui a échappé à la mortalité maternelle », a-t-elle souligné.
La coordonnatrice a souligné que le choix de l’hôpital provincial de Moundou, pour commémorer l’édition 2021, est une occasion de rendre fonctionnel le pool de formation. « Désormais, les femmes victimes de fistule de Moundou ou des alentours, auront quelqu’un qui sera capable de les opérer ». Le Dr Aché Haroune interpelle par la même occasion tout le monde à lutter pour la prévention de la mortalité maternelle, le mariage précoce et la bonne gestion de la grossesse et de l’accouchement. Le représentant du Fonds Mondial pour la Population, le Dr Njiki Dounou Rostand, par ailleurs conseiller technique en santé de reproduction, fait savoir qu’au Tchad, la contribution de l’UNFPA à la lutte pour l’élimination de la fistule obstétricale s’effectue à travers le renforcement des capacités technique, l’approvisionnement en matériels médicotechniques et en médicaments, pour la prise en charge médico-chirurgicale des patientes, sans oublier l’appui à la réinsertion des femmes guéries.
Une dizaine d’opérations
En plus du CNTF de Ndjamena et de l’hôpital provincial d’Abéché qui prennent en charge en routine, les cas de fistule obstétricale, l’hôpital de Moundou va désormais prendre en charge en routine les cas qui vont solliciter les soins dans cette structure. « L’UNFPA viendra en appui à la province du Logone Occidental pour assurer la prévention, le traitement et la réinsertion des cas de fistule obstétricale », devait-il conclure.
Lançant officiellement la journée, le gouverneur de la province du Logone Occidental, Mahamat Zen Alhadji Yaya, a souligné que les femmes victimes de fistule obstétricale font face à une stigmatisation sociale dévastatrice. « Je vous invite à réaliser un instant que cette femme aimée et désirée avant sa grossesse et après sa grossesse, jusqu’à ce qu’elle accouche et devient subitement malgré elle, incapable de contenir ses urines ou ses selles, parfois les deux à la fois. Rejetée par son compagnon qui a pourtant juré de l’aimer dans la joie et dans les épreuves, ensuite par les amis, enfin par sa famille, voire dans toute la communauté, pour quelle faute commise ou pour quelle responsabilité ? ».
Le gouverneur invite à une prise de conscience de tout un chacun, afin de ne pas stigmatiser les femmes victimes de fistule obstétricale. En marge de cette journée, une campagne de traitement des femmes soufrant de fistule obstétricale venues de la zone méridionale est entamée depuis le 22 mai. Une dizaine d’entre elles ont déjà subies des opérations. Le gouverneur est passé leur rendre visite et en a profité pour remettre à chacune d’elles, des kits offerts par l’UNFPA. La lutte contre la fistule obstétricale a commencé au Tchad depuis 2004. A ce jour, plus de 4000 femmes ont été prises en charge.
Dans son mot, à l’entame de la cérémonie, le délégué provincial de la santé, le Dr Ongram Koleta s’est réjoui du choix porté sur sa zone de responsabilité pour abriter ladite cérémonie. La coordonnatrice nationale du Programme de lutte contre la fistule obstétricale, le Dr Aché Haroune, dans son discours, a rappelé que la fistule obstétricale est une infection très grave, liée à l’accouchement. « Une femme victime de fistule est celle qui a échappé à la mortalité maternelle », a-t-elle souligné.
La coordonnatrice a souligné que le choix de l’hôpital provincial de Moundou, pour commémorer l’édition 2021, est une occasion de rendre fonctionnel le pool de formation. « Désormais, les femmes victimes de fistule de Moundou ou des alentours, auront quelqu’un qui sera capable de les opérer ». Le Dr Aché Haroune interpelle par la même occasion tout le monde à lutter pour la prévention de la mortalité maternelle, le mariage précoce et la bonne gestion de la grossesse et de l’accouchement. Le représentant du Fonds Mondial pour la Population, le Dr Njiki Dounou Rostand, par ailleurs conseiller technique en santé de reproduction, fait savoir qu’au Tchad, la contribution de l’UNFPA à la lutte pour l’élimination de la fistule obstétricale s’effectue à travers le renforcement des capacités technique, l’approvisionnement en matériels médicotechniques et en médicaments, pour la prise en charge médico-chirurgicale des patientes, sans oublier l’appui à la réinsertion des femmes guéries.
Une dizaine d’opérations
En plus du CNTF de Ndjamena et de l’hôpital provincial d’Abéché qui prennent en charge en routine, les cas de fistule obstétricale, l’hôpital de Moundou va désormais prendre en charge en routine les cas qui vont solliciter les soins dans cette structure. « L’UNFPA viendra en appui à la province du Logone Occidental pour assurer la prévention, le traitement et la réinsertion des cas de fistule obstétricale », devait-il conclure.
Lançant officiellement la journée, le gouverneur de la province du Logone Occidental, Mahamat Zen Alhadji Yaya, a souligné que les femmes victimes de fistule obstétricale font face à une stigmatisation sociale dévastatrice. « Je vous invite à réaliser un instant que cette femme aimée et désirée avant sa grossesse et après sa grossesse, jusqu’à ce qu’elle accouche et devient subitement malgré elle, incapable de contenir ses urines ou ses selles, parfois les deux à la fois. Rejetée par son compagnon qui a pourtant juré de l’aimer dans la joie et dans les épreuves, ensuite par les amis, enfin par sa famille, voire dans toute la communauté, pour quelle faute commise ou pour quelle responsabilité ? ».
Le gouverneur invite à une prise de conscience de tout un chacun, afin de ne pas stigmatiser les femmes victimes de fistule obstétricale. En marge de cette journée, une campagne de traitement des femmes soufrant de fistule obstétricale venues de la zone méridionale est entamée depuis le 22 mai. Une dizaine d’entre elles ont déjà subies des opérations. Le gouverneur est passé leur rendre visite et en a profité pour remettre à chacune d’elles, des kits offerts par l’UNFPA. La lutte contre la fistule obstétricale a commencé au Tchad depuis 2004. A ce jour, plus de 4000 femmes ont été prises en charge.