Ces statistiques, rendues publiques par le responsable de la Commission Nationale Chargée de l’Organisation du Référendum Constitutionnel (CONOREC), indiquent un total de 8 237 768 électeurs tchadiens. La PMIAT souligne que la révision du fichier électoral présente des irrégularités pour diverses raisons, telles que l'insuffisance des kits d'enrôlement dans certaines localités, le recrutement d'opérateurs d'enrôlement sur la base d'affinités ne maîtrisant pas les outils informatiques, et un manque de sensibilisation.
Le coordinateur Allahondoum Juda a indiqué que, dans les provinces les plus peuplées, moins de Tchadiens ont été enrôlés par rapport aux provinces moins peuplées où le nombre d'inscrits est anormalement élevé. « La CONOREC, dans son programme d'enrôlement, n'a pas permis à de nombreux Tchadiens en âge de voter de s'inscrire. La programmation en deux phases pour cette révision a favorisé certains groupes au détriment d'autres. De plus, des Tchadiens vivant à l'étranger, notamment au Togo, au Ghana, au Bénin, au Burkina Faso, ainsi que dans certains pays européens et asiatiques, n'ont pas été correctement enrôlés », ajoute-t-il.
La Plateforme critique le travail effectué par la CONOREC, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, estimant qu'il ne contribue pas à favoriser des élections apaisées au Tchad. Elle recommande une plus grande transparence dans la distribution des cartes d'électeurs et dans la conduite de la campagne électorale. Enfin, la Plateforme appelle la CONOREC à corriger ces irrégularités pour garantir aux Tchadiens la liberté de choisir dans des conditions pacifiques.
Le coordinateur Allahondoum Juda a indiqué que, dans les provinces les plus peuplées, moins de Tchadiens ont été enrôlés par rapport aux provinces moins peuplées où le nombre d'inscrits est anormalement élevé. « La CONOREC, dans son programme d'enrôlement, n'a pas permis à de nombreux Tchadiens en âge de voter de s'inscrire. La programmation en deux phases pour cette révision a favorisé certains groupes au détriment d'autres. De plus, des Tchadiens vivant à l'étranger, notamment au Togo, au Ghana, au Bénin, au Burkina Faso, ainsi que dans certains pays européens et asiatiques, n'ont pas été correctement enrôlés », ajoute-t-il.
La Plateforme critique le travail effectué par la CONOREC, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, estimant qu'il ne contribue pas à favoriser des élections apaisées au Tchad. Elle recommande une plus grande transparence dans la distribution des cartes d'électeurs et dans la conduite de la campagne électorale. Enfin, la Plateforme appelle la CONOREC à corriger ces irrégularités pour garantir aux Tchadiens la liberté de choisir dans des conditions pacifiques.