Illustration © DR
Cette tendance des années 1960 à 1970 s'est généralisée sur tout le continent africain. Selon la croyance populaire, les femme à la peau claire sont séduisantes voire belles et ont la chance d'avoir facilement un mari.
Le blanchiment de la peau prend une proportion inquiétante dans les grandes villes de la capitale. Communément appelé "Ambi", cette pratique à des conséquences sur la santé.
Selon l'avis d'un médecin, la dépigmentation provoque des complications systémiques telles que l'hypertension, le diabète, l'insomnie et la perte de mémoire. Il ajoute que la peau devient fragile, ce qui empêche une intervention chirurgicale.
Beaucoup de femmes dépigmentées regrettent cette pratique. Elsa Kibeti explique que non seulement le produit est cher mais défigure en cas de rupture du traitement.
La pratique est parfois encouragée par des hommes qui veulent voir leur femme "blanche", nous confie Françoise Ndole.
La question de la beauté est quotidienne et n'a pas prix, tout comme la santé. Une telle pratique nécessite une lutte collective car on achète ce qui nous nuit avec notre propre argent. Dans l'ignorance ou l'envie de se rendre belle, beaucoup de ces femmes ont aujourd'hui un visage qui fait effraie.
Visage blanc et pieds noirs, difficile de rester en public. La génération actuelle doit prendre conscience de ce danger.
L'Etat doit créer un cadre juridique, une piste indispensable afin de contrôler la commercialisation de ces produits qui risquent dans l'avenir de défigurer toutes celles (et ceux) qui se livrent à cette pratique.
Le blanchiment de la peau prend une proportion inquiétante dans les grandes villes de la capitale. Communément appelé "Ambi", cette pratique à des conséquences sur la santé.
Selon l'avis d'un médecin, la dépigmentation provoque des complications systémiques telles que l'hypertension, le diabète, l'insomnie et la perte de mémoire. Il ajoute que la peau devient fragile, ce qui empêche une intervention chirurgicale.
Beaucoup de femmes dépigmentées regrettent cette pratique. Elsa Kibeti explique que non seulement le produit est cher mais défigure en cas de rupture du traitement.
La pratique est parfois encouragée par des hommes qui veulent voir leur femme "blanche", nous confie Françoise Ndole.
La question de la beauté est quotidienne et n'a pas prix, tout comme la santé. Une telle pratique nécessite une lutte collective car on achète ce qui nous nuit avec notre propre argent. Dans l'ignorance ou l'envie de se rendre belle, beaucoup de ces femmes ont aujourd'hui un visage qui fait effraie.
Visage blanc et pieds noirs, difficile de rester en public. La génération actuelle doit prendre conscience de ce danger.
L'Etat doit créer un cadre juridique, une piste indispensable afin de contrôler la commercialisation de ces produits qui risquent dans l'avenir de défigurer toutes celles (et ceux) qui se livrent à cette pratique.