"Le Kodomma International a connu des secousses", a souligné Dr Allah-Ridy Koné. Des secousses liées "d'une part au Covid-19 et à la nébuleuse Boko Haram d'autre part", a-t-il expliqué. Il s'est néanmoins félicité ''de la reprise des activités du festival malgré ces deux fléaux". D'ailleurs, il n'a jamais été question de repos pour les responsables de cette association.
"Pendant ce temps, nous avons mené plusieurs activités nonobstant les contraintes. Pour l'essentiel, il s'agissait de la résolution des conflits dont nous avons eu à faire face. Notamment les conflits intercommunautaires dans le Mayo-Kebbi Est, plus précisément dans le Mont-lli", a-t-il ajouté. Des séries de conflits résolues avec ''l'aide des autorités tchadiennes en place, les chefs traditionnels et certaines personnes ressources", a-t-il révélé.
Toujours dans le registre des résolutions des conflits, Dr Allah-Ridy Koné a notamment évoqué celui de la Tandjile dans le canton Dadji, sous-préfecture de Dalbia. Ici a-t-il expliqué, ''deux communautés ont développé une hostilité mais avec l'appui des autorités, nous avons pu raccorder leurs violons en supprimant tout simplement le principal point de discorde "la dia". Il était devenu un moyen d'extorsion des fonds sur le dos des paisibles citoyens. Désormais, il a été enrayé et tout contrevenant aura commis un crime. Il sera remis à la disposition des autorités judiciaires. Ca été une grande victoire pour nous, ce d'autant que d'autres communautés se sont inspirées de nous".
Autre bilan comptable et à l'actif de l'association, l'octroi des bourses. Une opération qui "n'a pas tenu compte du clan, de l'ethnie ou de la tribu". Il fallait tout simplement "habiter l'étendue du territoire pour être éligible", a renseigné Dr Allah-Ridy Koné. Une action qui a "connu le succès et dont l'objectif était d'emmener les populations à s'accepter mutuellement, à vivre ensemble dans la paix et dans l'harmonie".
"Pendant ce temps, nous avons mené plusieurs activités nonobstant les contraintes. Pour l'essentiel, il s'agissait de la résolution des conflits dont nous avons eu à faire face. Notamment les conflits intercommunautaires dans le Mayo-Kebbi Est, plus précisément dans le Mont-lli", a-t-il ajouté. Des séries de conflits résolues avec ''l'aide des autorités tchadiennes en place, les chefs traditionnels et certaines personnes ressources", a-t-il révélé.
Toujours dans le registre des résolutions des conflits, Dr Allah-Ridy Koné a notamment évoqué celui de la Tandjile dans le canton Dadji, sous-préfecture de Dalbia. Ici a-t-il expliqué, ''deux communautés ont développé une hostilité mais avec l'appui des autorités, nous avons pu raccorder leurs violons en supprimant tout simplement le principal point de discorde "la dia". Il était devenu un moyen d'extorsion des fonds sur le dos des paisibles citoyens. Désormais, il a été enrayé et tout contrevenant aura commis un crime. Il sera remis à la disposition des autorités judiciaires. Ca été une grande victoire pour nous, ce d'autant que d'autres communautés se sont inspirées de nous".
Autre bilan comptable et à l'actif de l'association, l'octroi des bourses. Une opération qui "n'a pas tenu compte du clan, de l'ethnie ou de la tribu". Il fallait tout simplement "habiter l'étendue du territoire pour être éligible", a renseigné Dr Allah-Ridy Koné. Une action qui a "connu le succès et dont l'objectif était d'emmener les populations à s'accepter mutuellement, à vivre ensemble dans la paix et dans l'harmonie".
Des perspectives attendent KODOMMA INTERNATIONAL et pas des moindres, croit savoir Dr Allah -Ridy Koné. Réparties sur trois pays à savoir le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, les communautés Moussey et Marba de chacune de ces nations "ont demandé et obtenu unanimement l'organisation d'un festival de chaque pays dès l'année prochaine", a annoncé Dr Allah -Ridy Koné.
Ce sont d'abord les Marba qui seront à l'honneur dès l'année prochaine avant de passer le témoin l'année d'après au Cameroun dont la communauté est parmi les fondateurs de ce festival. D'autres défis interpellent encore les peuples KODOMMA, selon Dr Allah -Ridy Koné. Il s'agit des défis d'infrastructures routières, des défis en terme de formation de la ressource humaine et des défis concernant la lutte contre la pauvreté. D'où la nécessité "d'institutionnaliser le KODOMMA pour qu'il soit un outil de développement et d'inclusion sociale pour le bénéfice de leurs peuples", a affirmé Dr Allah-Ridy Koné.
Terminant son propos, il s'est dit satisfait de ''l'apport de tous les partenaires de KODOMMA parmi lesquels Moov Africa" qui n'ont ménagé aucun effort durant le déroulement de cette édition du Festival international Kodomma.
Ce sont d'abord les Marba qui seront à l'honneur dès l'année prochaine avant de passer le témoin l'année d'après au Cameroun dont la communauté est parmi les fondateurs de ce festival. D'autres défis interpellent encore les peuples KODOMMA, selon Dr Allah -Ridy Koné. Il s'agit des défis d'infrastructures routières, des défis en terme de formation de la ressource humaine et des défis concernant la lutte contre la pauvreté. D'où la nécessité "d'institutionnaliser le KODOMMA pour qu'il soit un outil de développement et d'inclusion sociale pour le bénéfice de leurs peuples", a affirmé Dr Allah-Ridy Koné.
Terminant son propos, il s'est dit satisfait de ''l'apport de tous les partenaires de KODOMMA parmi lesquels Moov Africa" qui n'ont ménagé aucun effort durant le déroulement de cette édition du Festival international Kodomma.