L'assise d’une journée regroupe 33 participants issus des autorités traditionnelles coutumières, administratives, judiciaires ainsi que le personnel de la chaîne de protection.
L’objectif de cette activité est de renforcer la synergie d’action entre les acteurs locaux et solliciter l’engagement des autorités locales dans leur rôle de protection en vue d’une lutte efficace contre la traite des enfants dans le Mandoul.
Dans son allocution à l’ouverture des travaux, le coordonnateur de l'ARED, Madjiyara Ngar Alkoua, a fait savoir que la province du Mandoul constitue à elle seule le bastion de graves violations des droits de l’Homme avec notamment l’esclavage et des pratiques analogues.
Malgré les actions menées par différents acteurs dans cette thématique, l’esclavage fait son bonhomme de chemin. « Cette pratique ignoble se développe avec acuité dans le Mandoul ». Le coordonnateur de poursuivre que des enfants sont déportés dans des bus de transport à longueur de journée à destination de N'Djamena, de l’Est, du Nord et dans les pays étrangers pour être enrôlés dans l’esclavage et exploités dans les mines d’or, domesticité, gardiennage des personnes âgées, dans l’élevage des dromadaires, la briqueterie, dans les jardins, etc.
L’objectif de cette activité est de renforcer la synergie d’action entre les acteurs locaux et solliciter l’engagement des autorités locales dans leur rôle de protection en vue d’une lutte efficace contre la traite des enfants dans le Mandoul.
Dans son allocution à l’ouverture des travaux, le coordonnateur de l'ARED, Madjiyara Ngar Alkoua, a fait savoir que la province du Mandoul constitue à elle seule le bastion de graves violations des droits de l’Homme avec notamment l’esclavage et des pratiques analogues.
Malgré les actions menées par différents acteurs dans cette thématique, l’esclavage fait son bonhomme de chemin. « Cette pratique ignoble se développe avec acuité dans le Mandoul ». Le coordonnateur de poursuivre que des enfants sont déportés dans des bus de transport à longueur de journée à destination de N'Djamena, de l’Est, du Nord et dans les pays étrangers pour être enrôlés dans l’esclavage et exploités dans les mines d’or, domesticité, gardiennage des personnes âgées, dans l’élevage des dromadaires, la briqueterie, dans les jardins, etc.
Ouvrant la rencontre, le préfet du département du Mandoul Oriental, Longoh Eloi, a souligné que cette rencontre d’échange vient renforcer la collaboration qui doit prévaloir entre tous les acteurs de la chaîne de protection autour de la question de la traite des enfants. Il a ensuite interpellé l’attention des participants qu’il est de leur devoir d’assumer leur responsabilité à différents niveaux. « Que chacun de vous agisse promptement pour contrecarrer tout contrevenant qui s’obstinera à déroger à la règle de droit car, nul n’est au dessus de la loi et nul n’est censé l’ignorer ».
Le facilitateur à cette rencontre Me. Midaye Guerembaye, avocat au barreau du Tchad, a situé le rôle et la responsabilité de chaque acteur de la chaîne de protection.
Le projet d'appui au renforcement de la lutte contre la traite des enfants dans la province du Mandoul, mis en œuvre par l’Association pour la réinsertion des enfants et la défense des droits de l’Homme, est financé par l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Tchad.
Le facilitateur à cette rencontre Me. Midaye Guerembaye, avocat au barreau du Tchad, a situé le rôle et la responsabilité de chaque acteur de la chaîne de protection.
Le projet d'appui au renforcement de la lutte contre la traite des enfants dans la province du Mandoul, mis en œuvre par l’Association pour la réinsertion des enfants et la défense des droits de l’Homme, est financé par l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Tchad.