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Le 24 juin dernier, un éleveur de nationalité tchadienne a été tué par deux hommes armés venant d’un village centrafricains, situé à la frontière entre les deux pays. Ces deux présumés assassins qui ont emportés avec eux quatre bœufs ont été arrêtés et confiés à la justice de Doba, pour éventuellement être transférés à la célèbre prison de Korotoro. Le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Sécurité Publique Abdérahim Birémé Hamid s’est précipité et fait une descente musclée, voir inattendue au Canton Kabarouangar, là où a eu lieu le crime, situé à 3km de la frontière avec la République Centrafricaine.
Comme un messie porteur d’un message divin, le Ministre se lance dans un discours pointu : « le Tchad vient de loin et a connu des soubresauts durant son passé. C’est en 2008 que notre pays à renouer avec la paix. Cette paix chèrement acquise doit être préservée par tous les moyens. » Indique-t-il, comme s’il s’adresse à nos voisins de l’autre coté de la frontière. Ce discours ressemble fort à une mise en garde de la part du Gouvernement tchadien aux autorités centrafricaines ou plutôt aux groupes armés du Nord de la Centrafrique.
« Le Gouvernement tchadien n’acceptera pas qu’un individu venant d’un autre pays, met en mal la quiétude de ses paisibles citoyens… le Tchad dispose des moyens appropriés pour imposer son autorité et peut agir avec efficacité pour instaurer l’ordre public partout sur son étendu du territoire…» insiste le Ministre de l’Administration du Territoire et la Sécurité Publique. De quel ordre public parle-t-il ? Le message est passé, voir bien passé. Nos voisins centrafricains ont du souci à se faire. Le Tchad est entrain de mettre sur pied un dispositif puissant qui permettrait à son Gouvernement de réprimander avec une sévérité jamais remarquée jusque là à la frontière commune avec la RCA, les semeurs de troubles centrafricains, à l’intérieure de son territoire. Le chef du département de la Sécurité entend impliquer dans ce dispositif, des acteurs locaux et les leaders d’opinion comme : les chefs des villages, les chefs des féricks, et les chefs de tribus. Ces derniers vont jouer le rôle d’informateurs locaux pour mater les criminels et les bandits de tout bord.
Ce dernier temps, le Tchad, utilise trop ses ressources militaires pour ses frontières comme si la sécurité du pays est menacée. D'abord le déploiement d’un contingent suréquipé, dénombré entre 200 à 300 véhicules blindés au Lac Tchad, localité partagée entre le Niger, Nigeria et Tchad. Ensuite à la frontière partagée avec le Cameroun, sans compter la force conjointe Tchado-soudanaise à la frontière des deux pays et aujourd’hui, la frontière centrafricaine attire l’attention du Gouvernement. Espérons que le motif de châtiment des criminels en provenance de la RCA ne cache pas une autre réalité.
Comme un messie porteur d’un message divin, le Ministre se lance dans un discours pointu : « le Tchad vient de loin et a connu des soubresauts durant son passé. C’est en 2008 que notre pays à renouer avec la paix. Cette paix chèrement acquise doit être préservée par tous les moyens. » Indique-t-il, comme s’il s’adresse à nos voisins de l’autre coté de la frontière. Ce discours ressemble fort à une mise en garde de la part du Gouvernement tchadien aux autorités centrafricaines ou plutôt aux groupes armés du Nord de la Centrafrique.
« Le Gouvernement tchadien n’acceptera pas qu’un individu venant d’un autre pays, met en mal la quiétude de ses paisibles citoyens… le Tchad dispose des moyens appropriés pour imposer son autorité et peut agir avec efficacité pour instaurer l’ordre public partout sur son étendu du territoire…» insiste le Ministre de l’Administration du Territoire et la Sécurité Publique. De quel ordre public parle-t-il ? Le message est passé, voir bien passé. Nos voisins centrafricains ont du souci à se faire. Le Tchad est entrain de mettre sur pied un dispositif puissant qui permettrait à son Gouvernement de réprimander avec une sévérité jamais remarquée jusque là à la frontière commune avec la RCA, les semeurs de troubles centrafricains, à l’intérieure de son territoire. Le chef du département de la Sécurité entend impliquer dans ce dispositif, des acteurs locaux et les leaders d’opinion comme : les chefs des villages, les chefs des féricks, et les chefs de tribus. Ces derniers vont jouer le rôle d’informateurs locaux pour mater les criminels et les bandits de tout bord.
Ce dernier temps, le Tchad, utilise trop ses ressources militaires pour ses frontières comme si la sécurité du pays est menacée. D'abord le déploiement d’un contingent suréquipé, dénombré entre 200 à 300 véhicules blindés au Lac Tchad, localité partagée entre le Niger, Nigeria et Tchad. Ensuite à la frontière partagée avec le Cameroun, sans compter la force conjointe Tchado-soudanaise à la frontière des deux pays et aujourd’hui, la frontière centrafricaine attire l’attention du Gouvernement. Espérons que le motif de châtiment des criminels en provenance de la RCA ne cache pas une autre réalité.