Tchad : le ministère de l'Environnement signe des partenariats pour préserver la biodiversité. © Malick Mahamat/Alwihda Info
N'Djamena - Le ministère de l'Environnement et de la Pêche a signé vendredi des conventions de partenariats avec la Fondation Hamoudi, l'association de développement de Ouadi-Rime, et l'association Action tchadienne pour le développement des nomades.
Le ministre Brahim Mahamat Djamaladine s'est félicité de l'acceptation par les trois associations des conditions visant à prendre des parcelles autour de la ville de N'Djamena dans le cadre de la ceinture verte.
L'entretien des parcelles incombera aux associations. Elles demeureront toutefois la propriété de l'État.
Le ministre Brahim Mahamat Djamaladine s'est félicité de l'acceptation par les trois associations des conditions visant à prendre des parcelles autour de la ville de N'Djamena dans le cadre de la ceinture verte.
L'entretien des parcelles incombera aux associations. Elles demeureront toutefois la propriété de l'État.
Tchad : le ministère de l'Environnement signe des partenariats pour préserver la biodiversité. © Malick Mahamat/Alwihda Info
"Notre logique est de travailler pour la conservation de biodiversité", indique le ministre qui remercie les trois associations et lance un appel à d'autres entités de se rapprocher du département ministériel pour accompagner le Tchad dans la fortification de la ceinture verte autour de la capitale.
Brahim Mahamat Djamaladine invite également ceux qui ont des parcelles délaissées à prendre en compte les défis liés à la restauration du couvert végétal.
Selon Taha Hamit Mahamat président de la Fondation Hamoudi : "Notre engagement est celui de notre slogan, de protéger notre environnement pour qu'on assume notre existence. Notre Fondation Hamoudi œuvre pour les services sociaux de base, l'éducation et la santé mais on ne peut pas faire une éducation sans avoir un environnement sain".
Il ajoute que "le climat est très agressif avec l'avancement du désert. On doit prendre nos dispositions. Les parcelles mises à la disposition de la Fondation Hamoudi, la terre c'est pour les tchadiens".
Brahim Mahamat Djamaladine invite également ceux qui ont des parcelles délaissées à prendre en compte les défis liés à la restauration du couvert végétal.
Selon Taha Hamit Mahamat président de la Fondation Hamoudi : "Notre engagement est celui de notre slogan, de protéger notre environnement pour qu'on assume notre existence. Notre Fondation Hamoudi œuvre pour les services sociaux de base, l'éducation et la santé mais on ne peut pas faire une éducation sans avoir un environnement sain".
Il ajoute que "le climat est très agressif avec l'avancement du désert. On doit prendre nos dispositions. Les parcelles mises à la disposition de la Fondation Hamoudi, la terre c'est pour les tchadiens".
Tchad : le ministère de l'Environnement signe des partenariats pour préserver la biodiversité. © Malick Mahamat/Alwihda Info
De l'avis de Bichara Ahmat Saleh, président de l'action tchadienne pour le développement des nomades, leur objectif s'inscrit en droite ligne de la politique des autorités en matière de protection de l'environnement.
"Nous sommes engagés et déterminés à réaliser toutes les clauses de la présente convention de partenariat dans la mesure du possible", assure-t-il.
D'après lui, "la vie des éleveurs nomades est intimement liée avec la nature. C'est pourquoi la protection de l'environnement nous engage".
Les associations s'engagent résolument à mener une lutte sans merci pour la préservation de l'écosystème, de la faune et de la flore, car le chargement climatique à l'échelle nationale et internationale nous oblige à changer notre façon de nous comporter avec la nature.
"Nous sommes engagés et déterminés à réaliser toutes les clauses de la présente convention de partenariat dans la mesure du possible", assure-t-il.
D'après lui, "la vie des éleveurs nomades est intimement liée avec la nature. C'est pourquoi la protection de l'environnement nous engage".
Les associations s'engagent résolument à mener une lutte sans merci pour la préservation de l'écosystème, de la faune et de la flore, car le chargement climatique à l'échelle nationale et internationale nous oblige à changer notre façon de nous comporter avec la nature.
Tchad : le ministère de l'Environnement signe des partenariats pour préserver la biodiversité. © Malick Mahamat/Alwihda Info
Que prévoient les conventions ?
À travers ces conventions, les entités s'engagent à informer, sensibiliser et conscientiser la population sur la nécessité de la protection de l'environnement contre toute forme de dégradation ; organiser des causerie-débats en milieu scolaire sur les thématiques de la protection de l'environnement, de la préservation de la nature et de la lutte contre la désertification et le changement climatique ; constituer et former des clubs scolaires pour le reboisement et la restauration des écosystèmes ; et sensibiliser la population sur la lutte contre la désertification et les changements climatiques par la plantation d'arbre.
Il est également prévu de lutter contre la déforestation par la vulgarisation des textes législatifs et règlementaires en la matière ; créer, développer des pépinières et encourager la plantation d'arbres fruitiers ; faire des forages à motricité humaine pour l'entretien des plans, l'alimentation du bétails et des personnes en eau potable ; sensibiliser les producteurs ruraux à s'adapter aux effets néfastes des changements climatiques ; lutter contre les pollutions et les nuisances.
De plus, les conventions prévoient la participation à la lutte contre le braconnage par mise en place des comités locaux d'alerte ; la participation au processus de la sauvegarde du Lac Tchad ; la promotion de la pisciculture, l'aquaculture, l'apiculture et la construction des infrastructures adéquates y afférentes ; ou encore l'engagement à soutenir l'éducation
environnementale dans les milieux scolaire et parental.
À travers ces conventions, les entités s'engagent à informer, sensibiliser et conscientiser la population sur la nécessité de la protection de l'environnement contre toute forme de dégradation ; organiser des causerie-débats en milieu scolaire sur les thématiques de la protection de l'environnement, de la préservation de la nature et de la lutte contre la désertification et le changement climatique ; constituer et former des clubs scolaires pour le reboisement et la restauration des écosystèmes ; et sensibiliser la population sur la lutte contre la désertification et les changements climatiques par la plantation d'arbre.
Il est également prévu de lutter contre la déforestation par la vulgarisation des textes législatifs et règlementaires en la matière ; créer, développer des pépinières et encourager la plantation d'arbres fruitiers ; faire des forages à motricité humaine pour l'entretien des plans, l'alimentation du bétails et des personnes en eau potable ; sensibiliser les producteurs ruraux à s'adapter aux effets néfastes des changements climatiques ; lutter contre les pollutions et les nuisances.
De plus, les conventions prévoient la participation à la lutte contre le braconnage par mise en place des comités locaux d'alerte ; la participation au processus de la sauvegarde du Lac Tchad ; la promotion de la pisciculture, l'aquaculture, l'apiculture et la construction des infrastructures adéquates y afférentes ; ou encore l'engagement à soutenir l'éducation
environnementale dans les milieux scolaire et parental.