Face aux aléas climatiques, aux conflits et à la forte détérioration des liens sociaux dans les zones rurales confrontées à plusieurs phénomènes dont notamment les conflits agriculteurs-éleveurs, le ministre d'État, ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, Limane Mahamat appelle les responsables des unités administratives à la bonne gestion des déplacements des animaux, le long des couloirs de transhumances et les aires de stationnement, de pâturages et des points afin d'éviter les conflits.
« La définition et la mise en œuvre de règles et mécanismes concertés susceptibles de favoriser utilisation des espaces ruraux, sont plus que nécessaires pour une gouvernance efficace de la mobilité du bétail dans le respect des droits humains et des us et coutumes », relève le ministre de l’Administration dans une note circulaire datée du 05 juin 2024.
Ainsi, l'accent doit être mis sur la mise en place et/ou le renforcement de dispositifs locaux et de stratégies spécifiques à chaque unité administrative, pour la gestion des déplacements des animaux le long des couloirs de transhumances et les aires de stationnement, de pâturage et des points d'eaux.
En conséquence, le ministre de l’Administration du territoire sollicite prescrit aux autorités administratives ce qui suit : veiller à préserver l'annexion des couloirs de passage de bétail ou l'obstruction des axes de transhumance par les champs ; veiller à éviter l’incursion des troupeaux de bétail dans les parcelles cultivées ; revoir le dispositif ancien et parfois obsolète de droits et devoirs de chacun pour assurer la mobilité pastorale, ainsi que les usages des espaces ruraux de travaux champêtres et les exigences en matière d'aménagement du territoire.
Par ailleurs, il s’agira de « créer des cadres de concertation locaux multi-acteurs, devant permettre de négocier et conclure des accords sociaux de mise en place de dispositifs coutumiers et administratifs de régulation de la transhumance, ainsi que les mécanismes traditionnels de prévention et gestion de confits susceptibles de favoriser la bonne utilisation des espaces et du calendrier de déplacement des troupeaux ».
Enfin, le ministre de l’Administration du territoire demande de garantir le règlement des conflits dans le respect des critères d'égalité dans vos ressorts territoriaux respectifs.
« La définition et la mise en œuvre de règles et mécanismes concertés susceptibles de favoriser utilisation des espaces ruraux, sont plus que nécessaires pour une gouvernance efficace de la mobilité du bétail dans le respect des droits humains et des us et coutumes », relève le ministre de l’Administration dans une note circulaire datée du 05 juin 2024.
Ainsi, l'accent doit être mis sur la mise en place et/ou le renforcement de dispositifs locaux et de stratégies spécifiques à chaque unité administrative, pour la gestion des déplacements des animaux le long des couloirs de transhumances et les aires de stationnement, de pâturage et des points d'eaux.
En conséquence, le ministre de l’Administration du territoire sollicite prescrit aux autorités administratives ce qui suit : veiller à préserver l'annexion des couloirs de passage de bétail ou l'obstruction des axes de transhumance par les champs ; veiller à éviter l’incursion des troupeaux de bétail dans les parcelles cultivées ; revoir le dispositif ancien et parfois obsolète de droits et devoirs de chacun pour assurer la mobilité pastorale, ainsi que les usages des espaces ruraux de travaux champêtres et les exigences en matière d'aménagement du territoire.
Par ailleurs, il s’agira de « créer des cadres de concertation locaux multi-acteurs, devant permettre de négocier et conclure des accords sociaux de mise en place de dispositifs coutumiers et administratifs de régulation de la transhumance, ainsi que les mécanismes traditionnels de prévention et gestion de confits susceptibles de favoriser la bonne utilisation des espaces et du calendrier de déplacement des troupeaux ».
Enfin, le ministre de l’Administration du territoire demande de garantir le règlement des conflits dans le respect des critères d'égalité dans vos ressorts territoriaux respectifs.