La représentante de la délégation de la Police nationale au 2ème Forum national inclusif, Mme. Esther, a exprimé samedi la position de son institution sur la thématique de la réforme judiciaire. La création du nouveau corps de la Police judiciaire fait débat car les policiers n'ont pas été consultés.
La délégation de la Police nationale demande la restauration de la Police judiciaire. Selon Mme. Esther, "la Police judiciaire est au coeur de nos missions parce que c'est la répression de la délinquance. C'est une très grande mission que la Police est en train de conduire sur le terrain. Mais malheureusement nous sommes surpris parce que notre structure a subi une modification sans que les services concernés ne soient consultés".
"Nous avons un statut particulier. Cette modification qui a eu lieu n'a même pas tenu compte de nos textes. Nous ne savons plus comment faire parce que la Police nationale tchadienne ne peut pas travailler en dehors de ce qui se passe dans le monde. Toutes les polices du monde remplissent les mêmes fonctions. Aujourd'hui, dire qu'il y a un nouveau corps de la Police judiciaire qui a été créé, sans que les policiers ne soient au courant, c'est très grave. Nous avons des problèmes à tous les niveaux, non seulement sur le plan structurel mais fonctionnel", indique la représentante.
Elle souligne que la Police judiciaire ne travaille pas seulement avec la justice tchadienne, et a aussi des engagements dans le cade de la coordination des services de police. "Ces engagements, nous allons les mettre où ?", s'interroge-t-elle.
Le nouveau texte portant organisation, attribution et fonctionnement du corps de la Police judiciaire précise qu'elle est mise à la disposition exclusive du ministère de la Justice. Pour la délégation, il se pose un problème de gestion du personnel. De même, Mme. Esther déplore une inadéquation dans les attributions qui ne sont pas conformes entre les anciens et nouveaux textes. 'Sur le plan des compétences territoriales, ça ne peut pas marcher", d'après elle.
La délégation de la Police nationale demande la restauration de la Police judiciaire. Selon Mme. Esther, "la Police judiciaire est au coeur de nos missions parce que c'est la répression de la délinquance. C'est une très grande mission que la Police est en train de conduire sur le terrain. Mais malheureusement nous sommes surpris parce que notre structure a subi une modification sans que les services concernés ne soient consultés".
"Nous avons un statut particulier. Cette modification qui a eu lieu n'a même pas tenu compte de nos textes. Nous ne savons plus comment faire parce que la Police nationale tchadienne ne peut pas travailler en dehors de ce qui se passe dans le monde. Toutes les polices du monde remplissent les mêmes fonctions. Aujourd'hui, dire qu'il y a un nouveau corps de la Police judiciaire qui a été créé, sans que les policiers ne soient au courant, c'est très grave. Nous avons des problèmes à tous les niveaux, non seulement sur le plan structurel mais fonctionnel", indique la représentante.
Elle souligne que la Police judiciaire ne travaille pas seulement avec la justice tchadienne, et a aussi des engagements dans le cade de la coordination des services de police. "Ces engagements, nous allons les mettre où ?", s'interroge-t-elle.
Le nouveau texte portant organisation, attribution et fonctionnement du corps de la Police judiciaire précise qu'elle est mise à la disposition exclusive du ministère de la Justice. Pour la délégation, il se pose un problème de gestion du personnel. De même, Mme. Esther déplore une inadéquation dans les attributions qui ne sont pas conformes entre les anciens et nouveaux textes. 'Sur le plan des compétences territoriales, ça ne peut pas marcher", d'après elle.