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Tchad: le professeur Facho Balaam échappe à un rapt


- 20 Février 2008


Un des proches du professeur Facho Balaam en rentrant de la brousse donne l’alerte après avoir vu « des véhicules militaires inhabituels ». Ce qui suscite une mobilisation prompte de ses parents qui réussissent à le camoufler et à le faire sortir du village. Après avoir fait un voyage pédestre d’environ 150 km en deux jours, le fugitif réussit à regagner le Cameroun.


Pour échapper aux arrestations massives des opposants légaux suite à l’attaque de N’Djamena par les rebelles, Facho Balaam a dû quitter N’Djamena lundi 4 février pour son village au sud du Tchad où il a élu domicile temporaire. A peine deux semaines passées en sécurité, le professeur Balaam a failli être enlevé par « les forces spéciales » dépêchées à ses trousses.

Samedi 16 février, la périphérie du village où se trouvait Monsieur Balaam a été cernée par un dispositif impressionnant de « véhicules militaires qui portaient des immatriculations de l’armée tchadienne.» Un de ses proches en rentrant de la brousse donne l’alerte après avoir vu « des véhicules militaires inhabituels ». Ce qui suscite une mobilisation prompte des proches de Facho Balaam qui réussissent à le camoufler et à le faire sortir du village. Après avoir fait un voyage pédestre d’environ 150 km en deux jours, le fugitif a réussi à regagner le Cameroun.

Selon nos informations, Facho Balaam fait partie des personnes dont le nom serait inscrit sur la liste de ceux qui auraient « collaboré avec les mercenaires ». Les ennuis de Facho Balaam ont commencé il y a dix ans. En octobre 1998, Facho Balaam a été enlevé avec son ami Souleymane Abdallah à 4 h du matin alors qu’ils se trouvaient ensemble à son domicile à N’Djamena. Le professeur Balaam Facho qui a pu joindre la Rédaction du journal mardi en début de soirée a exprimé son souhait de se présenter aux autorités camerounaises ce mercredi 20 février pour solliciter la protection.

Kébir

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