Le règlement des achats par le paiement électronique au Tchad représente une transition vers l'utilisation de technologie numérique pour effectuer des transactions commerciales. Cela inclut l'adoption des cartes de crédit et débit, ainsi que des services de paiement mobile, permettant de faciliter les achats et les transactions financières.
Il faut rappeler que les paiements électroniques désignent les paiements effectués par des clients, pour acheter un produit ou service par voie électronique, plutôt qu'avec des espèces ou chèque papier. L'essentiel de ces transactions étant réalisées à partir d'un terminal numérique pouvant être un ordinateur, une tablette, un smartphone etc.
Son adoption principale consiste à améliorer l'efficacité de paiement, réduire les risques associés à la manipulation d'argent liquide, et de promouvoir une économie plus moderne et sécurisée Comparativement aux pays développés, les pays en voie de développement ne sont pas du reste au regard de l'utilisation de cet outil indispensable et rapide dans le domaine des affaires.
Quand bien même beaucoup de ces pays en voie de développement sont encore à la traîne, mais il convient de noter que l'utilisation du système électronique de paiement est entrée dans le quotidien de tout le monde. Cela s'explique par deux facteurs principaux à savoir, d'une part, la convergence de métiers liés à l'informatique et aux télécommunications, d'autre part, la révolution des TIC résultant de l'interconnexion des ordinateurs et des téléphones.
En effet, dans l'espace CEMAC, il est relevé que l'analyse économétrique faite à l'aide d'un modèle de panel permet de montrer que l'utilisation du Mobile Money est positivement et significativement corrélée avec le taux de croissance économique des pays de la CEMAC. Ainsi par exemple, une augmentation du taux de croissance économique de 1,87 point de pourcentage.
Le Tchad n'est pas en marge de cette poussée positive et significative dans le domaine du commerce depuis l'émergence des TIC, notamment les télécommunications mobiles, à savoir Airtel et Moov Africa plus de deux décennies. On note que, la présence des agences de la téléphonie mobile dans l'étendue du territoire a fortement contribué à l'inclusion financière de la population.
Le taux d'actifs, c'est à dire les clients qui ont utilisé le mobile banking, au cours des cinq dernières années (2017-2021 ), est passé respectivement de 48% en 2017 à 58% en 2018 , 64% en 2019, 76% en 2020 et 95% en 2021.
Cette croissance rapide modifie les activités économiques, principalement le secteur informel. Ainsi, les paiements électroniques, qui sont les supports essentiels de la monnaie électronique, constituent en temps actuel, non seulement des moyens de retrait d'argent liquide, mais des paiements ou règlements des services commerciaux.
À l'exemple du Cameroun voisin où ce secteur est mieux avancé du fait que les achats, que ce soit dans des boutiques, des super marchés, restaurants, alimentation, transports etc., se font déjà à travers des transactions via Orange Money ou Mobile Money, le Tchad devrait s'inspirer de ce modèle pour faire avancer ce domaine combien crucial pour son économie.
Cependant, les défis à relever dans ce secteur étant énormes, ils incluent la nécessité de promouvoir des infrastructure robustes et accessibles, la formation des utilisateurs sur les technologies numériques, ainsi que la gestion des risques liés à la cyber sécurité et à la confidentialité des données. Aussi, il faudrait relever également que les instruments juridiques qui encadrent le paiement électronique au Tchad ne sont pas connus de tous les professionnels du commerce et le grand public qui sont les consommateurs.
Cela suscite un climat de manque de confiance et d'insécurité dans les affaires. Le manque de vulgarisation/dissémination, la non-application ou l'ignorance de ces garanties juridiques constitue de freins à l'encrage de ces nouveaux moyens de paiement. À cela, s'ajoutent également l'inexpérience, le manque de confiance et/ou l'analphabétisme qui constituent des freins à la promotion des nouveaux systèmes de paiements électroniques au Tchad.
Pour ce faire, afin de permettre l'éclosion de ce secteur au Tchad, les autorités étatiques, mais aussi les banques, sont invitées à envisager des initiatives concrètes afin de promouvoir le paiement en ligne, et permettre aux Tchadiens de tirer profit de tous les avantages qu'offrent ces nouveaux moyens de paiements électroniques.
Les autorités tchadiennes, notamment celles compétentes en matière de nouveaux systèmes de paiements électroniques, doivent jouer un rôle important dans la vulgarisation, élargir le dispositif juridique mis en place pour promouvoir l'E-paiement de manière à présenter plus de garantie aux différents intervenants dans les transactions en ligne.
De même, les banques doivent entreprendre des mesures pour le développement de cette activité, à travers l'enrichissement et la diversification des produits électroniques.
Il faut rappeler que les paiements électroniques désignent les paiements effectués par des clients, pour acheter un produit ou service par voie électronique, plutôt qu'avec des espèces ou chèque papier. L'essentiel de ces transactions étant réalisées à partir d'un terminal numérique pouvant être un ordinateur, une tablette, un smartphone etc.
Son adoption principale consiste à améliorer l'efficacité de paiement, réduire les risques associés à la manipulation d'argent liquide, et de promouvoir une économie plus moderne et sécurisée Comparativement aux pays développés, les pays en voie de développement ne sont pas du reste au regard de l'utilisation de cet outil indispensable et rapide dans le domaine des affaires.
Quand bien même beaucoup de ces pays en voie de développement sont encore à la traîne, mais il convient de noter que l'utilisation du système électronique de paiement est entrée dans le quotidien de tout le monde. Cela s'explique par deux facteurs principaux à savoir, d'une part, la convergence de métiers liés à l'informatique et aux télécommunications, d'autre part, la révolution des TIC résultant de l'interconnexion des ordinateurs et des téléphones.
En effet, dans l'espace CEMAC, il est relevé que l'analyse économétrique faite à l'aide d'un modèle de panel permet de montrer que l'utilisation du Mobile Money est positivement et significativement corrélée avec le taux de croissance économique des pays de la CEMAC. Ainsi par exemple, une augmentation du taux de croissance économique de 1,87 point de pourcentage.
Le Tchad n'est pas en marge de cette poussée positive et significative dans le domaine du commerce depuis l'émergence des TIC, notamment les télécommunications mobiles, à savoir Airtel et Moov Africa plus de deux décennies. On note que, la présence des agences de la téléphonie mobile dans l'étendue du territoire a fortement contribué à l'inclusion financière de la population.
Le taux d'actifs, c'est à dire les clients qui ont utilisé le mobile banking, au cours des cinq dernières années (2017-2021 ), est passé respectivement de 48% en 2017 à 58% en 2018 , 64% en 2019, 76% en 2020 et 95% en 2021.
Cette croissance rapide modifie les activités économiques, principalement le secteur informel. Ainsi, les paiements électroniques, qui sont les supports essentiels de la monnaie électronique, constituent en temps actuel, non seulement des moyens de retrait d'argent liquide, mais des paiements ou règlements des services commerciaux.
À l'exemple du Cameroun voisin où ce secteur est mieux avancé du fait que les achats, que ce soit dans des boutiques, des super marchés, restaurants, alimentation, transports etc., se font déjà à travers des transactions via Orange Money ou Mobile Money, le Tchad devrait s'inspirer de ce modèle pour faire avancer ce domaine combien crucial pour son économie.
Cependant, les défis à relever dans ce secteur étant énormes, ils incluent la nécessité de promouvoir des infrastructure robustes et accessibles, la formation des utilisateurs sur les technologies numériques, ainsi que la gestion des risques liés à la cyber sécurité et à la confidentialité des données. Aussi, il faudrait relever également que les instruments juridiques qui encadrent le paiement électronique au Tchad ne sont pas connus de tous les professionnels du commerce et le grand public qui sont les consommateurs.
Cela suscite un climat de manque de confiance et d'insécurité dans les affaires. Le manque de vulgarisation/dissémination, la non-application ou l'ignorance de ces garanties juridiques constitue de freins à l'encrage de ces nouveaux moyens de paiement. À cela, s'ajoutent également l'inexpérience, le manque de confiance et/ou l'analphabétisme qui constituent des freins à la promotion des nouveaux systèmes de paiements électroniques au Tchad.
Pour ce faire, afin de permettre l'éclosion de ce secteur au Tchad, les autorités étatiques, mais aussi les banques, sont invitées à envisager des initiatives concrètes afin de promouvoir le paiement en ligne, et permettre aux Tchadiens de tirer profit de tous les avantages qu'offrent ces nouveaux moyens de paiements électroniques.
Les autorités tchadiennes, notamment celles compétentes en matière de nouveaux systèmes de paiements électroniques, doivent jouer un rôle important dans la vulgarisation, élargir le dispositif juridique mis en place pour promouvoir l'E-paiement de manière à présenter plus de garantie aux différents intervenants dans les transactions en ligne.
De même, les banques doivent entreprendre des mesures pour le développement de cette activité, à travers l'enrichissement et la diversification des produits électroniques.