
L’adoption au sein des familles élargies est une pratique courante, où des oncles, tantes ou proches, prennent en charge les enfants de leurs frères ou sœurs.
Officiellement, ces enfants sont recueillis pour leur offrir une éducation et une meilleure opportunité de vie, mais dans de nombreux cas, cette prise en charge se transforme en exploitation. Les enfants adoptifs sont souvent moins considérés et moins aimés que les enfants biologiques de la famille d’accueil.
Par ailleurs, les parents adoptifs affirment recueillir ces enfants pour les scolariser et leur garantir un avenir meilleur. Cependant, la réalité est souvent toute autre :
- Absence d’accès à l’éducation : la plupart de ces enfants ne sont pas instruits et sont relégués aux tâches ménagères ou aux travaux domestiques. Ceux qui ont la chance d’aller à l’école sont souvent envoyés dans des établissements publics, sans suivi, ni orientation.
- Maltraitance et rejet : une grande majorité des enfants adoptifs sont maltraités, méprisés et rejetés par leurs parents adoptifs.
- Influence familiale toxique : certains enfants, avant même d’être envoyés en adoption, subissent un lavage de cerveau de la part de leurs parents biologiques, les persuadant d’accepter une soumission totale à leur nouvelle famille, limitant ainsi leur confiance en eux et leurs ambitions.
Détermination et échec social
Face aux difficultés quotidiennes, plusieurs de ces enfants, traumatisés par leur vécu, abandonnent les études et se tournent vers des activités de survie telles que :
- Vente de friperies, de produits divers (Colgate, baumes, etc.)
- Métiers informels : lavage de motos ou de voitures, maçonnerie, coiffure, couture
-Emplois précaires : ménages domestiques, chauffeurs, aides-maçons
-Plongée dans la délinquance : certains sombrent dans l’alcool, la drogue, le vol ou l’agression.
-Exploitation sexuelle et mariage précoce : plusieurs jeunes filles deviennent mères très tôt, se marient précocement ou tombent dans la prostitution.
Toutefois, quelques-uns parviennent à surmonter ces obstacles et à réussir leur parcours malgré les difficultés. Un exemple frappant est celui de Yankemadji Françoise, une jeune fille maltraitée par la femme de son oncle et ses enfants. Selon elle, sa tante ne supportait pas sa présence et lui rendait la vie insupportable en incitant ses enfants à lui mener la vie dure. Elle raconte : « Ils me versaient de l’eau dans mon repas, me jetaient dehors la nuit en me disant que je ne méritais pas de dormir sous leur toit, que j’étais sale et que je n’avais pas ma place dans la maison. »
Face à ces violences psychologiques et physiques, elle a fini par quitter la maison. Mais grâce à sa détermination, elle a obtenu sa licence et s’en est sortie. Son message aux jeunes adoptés : « Le chemin de la réussite est difficile, mais il faut faire preuve de courage, de volonté et avoir confiance en soi pour y arriver. »
Bien que certains enfants adoptifs parviennent à réussir dans la vie, la majorité reste enfermée dans la précarité en raison de : manque de soutien éducatif et financier ; absence d’encadrement familial et social ; vision limitée de l’avenir due aux obstacles rencontrés.
Seulement, un très faible pourcentage de ces enfants réussit à s’en sortir et à intégrer le monde professionnel, ou à contribuer au développement de la société. Il est impératif que la société et les autorités prennent conscience de cette situation, et mettent en place des mesures pour protéger ces enfants vulnérables, afin de leur offrir un avenir meilleur.
Officiellement, ces enfants sont recueillis pour leur offrir une éducation et une meilleure opportunité de vie, mais dans de nombreux cas, cette prise en charge se transforme en exploitation. Les enfants adoptifs sont souvent moins considérés et moins aimés que les enfants biologiques de la famille d’accueil.
Par ailleurs, les parents adoptifs affirment recueillir ces enfants pour les scolariser et leur garantir un avenir meilleur. Cependant, la réalité est souvent toute autre :
- Absence d’accès à l’éducation : la plupart de ces enfants ne sont pas instruits et sont relégués aux tâches ménagères ou aux travaux domestiques. Ceux qui ont la chance d’aller à l’école sont souvent envoyés dans des établissements publics, sans suivi, ni orientation.
- Maltraitance et rejet : une grande majorité des enfants adoptifs sont maltraités, méprisés et rejetés par leurs parents adoptifs.
- Influence familiale toxique : certains enfants, avant même d’être envoyés en adoption, subissent un lavage de cerveau de la part de leurs parents biologiques, les persuadant d’accepter une soumission totale à leur nouvelle famille, limitant ainsi leur confiance en eux et leurs ambitions.
Détermination et échec social
Face aux difficultés quotidiennes, plusieurs de ces enfants, traumatisés par leur vécu, abandonnent les études et se tournent vers des activités de survie telles que :
- Vente de friperies, de produits divers (Colgate, baumes, etc.)
- Métiers informels : lavage de motos ou de voitures, maçonnerie, coiffure, couture
-Emplois précaires : ménages domestiques, chauffeurs, aides-maçons
-Plongée dans la délinquance : certains sombrent dans l’alcool, la drogue, le vol ou l’agression.
-Exploitation sexuelle et mariage précoce : plusieurs jeunes filles deviennent mères très tôt, se marient précocement ou tombent dans la prostitution.
Toutefois, quelques-uns parviennent à surmonter ces obstacles et à réussir leur parcours malgré les difficultés. Un exemple frappant est celui de Yankemadji Françoise, une jeune fille maltraitée par la femme de son oncle et ses enfants. Selon elle, sa tante ne supportait pas sa présence et lui rendait la vie insupportable en incitant ses enfants à lui mener la vie dure. Elle raconte : « Ils me versaient de l’eau dans mon repas, me jetaient dehors la nuit en me disant que je ne méritais pas de dormir sous leur toit, que j’étais sale et que je n’avais pas ma place dans la maison. »
Face à ces violences psychologiques et physiques, elle a fini par quitter la maison. Mais grâce à sa détermination, elle a obtenu sa licence et s’en est sortie. Son message aux jeunes adoptés : « Le chemin de la réussite est difficile, mais il faut faire preuve de courage, de volonté et avoir confiance en soi pour y arriver. »
Bien que certains enfants adoptifs parviennent à réussir dans la vie, la majorité reste enfermée dans la précarité en raison de : manque de soutien éducatif et financier ; absence d’encadrement familial et social ; vision limitée de l’avenir due aux obstacles rencontrés.
Seulement, un très faible pourcentage de ces enfants réussit à s’en sortir et à intégrer le monde professionnel, ou à contribuer au développement de la société. Il est impératif que la société et les autorités prennent conscience de cette situation, et mettent en place des mesures pour protéger ces enfants vulnérables, afin de leur offrir un avenir meilleur.