"Le Franc CFA aujourd'hui c'est du papier. En deux ans, ça devient du chiffon, on ne peut même pas l'utiliser", indiquait le chef de l'Etat Idriss Déby en aout 2015 ; cette réalité est vécue au quotidien par les tchadiens. Les vieux billets causent toujours des problèmes entre les clients et les commerçants, notamment à Goz Beida, chef-lieu de la province de Sila où Alwihda Info s'est rendu pour mesurer l'ampleur des difficultés face à des plaintes qui s'accentuent de plus en plus.
Les billets "fatigués", comme les surnomment certains usagers, sont de plus en plus présents dans cette province de l'Est du Tchad, autant que dans d'autres endroits du pays ou dans la zone CFA. "Ils sont en hausse dans tout le marché", affirme un client qui explique qu'à chaque achat, il est remboursé avec des billets "fatigués", surtout les petites coupures de 500 FCFA, 1000 FCFA et 2000 FCFA.
Goz Beida est une ville qui regorge plusieurs activités. Pourtant, certains commerçants refusent les billets "fatigués", une situation qui perturbe la vente et les achats. Quelques vendeurs de cigarettes acceptent ces billets qu'ils amassent et transmettent à la direction de la manufacture.
"Quand les clients viennent chez moi, je prends leurs billets et je fais la monnaie. Ensuite je les dépose à mes grossistes avec qui je prends les produits. Eux, ils déposent à la direction de la manufacture de cigarette. SI on refuse cet argent, ce sera un frein et une difficulté supplémentaire pour le bon fonctionnement des activités", explique Seid Abdallah, un vendeur de cigarettes.
Au Sila, les clients des magasins se plaignent de cette situation. Certains estiment que c'est à la banque d'y remédier en récupérant les billets "fatigués" et en les changeant. Cependant, il n'y a pas de banque à Goz Beida.
Les billets "fatigués", comme les surnomment certains usagers, sont de plus en plus présents dans cette province de l'Est du Tchad, autant que dans d'autres endroits du pays ou dans la zone CFA. "Ils sont en hausse dans tout le marché", affirme un client qui explique qu'à chaque achat, il est remboursé avec des billets "fatigués", surtout les petites coupures de 500 FCFA, 1000 FCFA et 2000 FCFA.
Goz Beida est une ville qui regorge plusieurs activités. Pourtant, certains commerçants refusent les billets "fatigués", une situation qui perturbe la vente et les achats. Quelques vendeurs de cigarettes acceptent ces billets qu'ils amassent et transmettent à la direction de la manufacture.
"Quand les clients viennent chez moi, je prends leurs billets et je fais la monnaie. Ensuite je les dépose à mes grossistes avec qui je prends les produits. Eux, ils déposent à la direction de la manufacture de cigarette. SI on refuse cet argent, ce sera un frein et une difficulté supplémentaire pour le bon fonctionnement des activités", explique Seid Abdallah, un vendeur de cigarettes.
Au Sila, les clients des magasins se plaignent de cette situation. Certains estiment que c'est à la banque d'y remédier en récupérant les billets "fatigués" et en les changeant. Cependant, il n'y a pas de banque à Goz Beida.