Une salle de classe vide le 8 janvier 2020 au Lycée de Gassi, dans le 7ème arrondissement de N'Djamena. © Alwihda Info/Djibrine Haïdar
Les bancs sont vides ce mercredi matin au lycée public de Gassi, en périphérie de N'Djamena, dans le 7ème arrondissement. L'administration est fermée, c'est ainsi que l'établissement scolaire observe la grève, conformément au mot d'ordre de la plate-forme syndicale revendicative et de la Confédération libre des travailleurs du Tchad.
Pour ce deuxième jour de grève, les élèves du public sont inquiets pour le déroulement de leur scolarité, tandis que la colère s'accentue chez les élèves de Terminale qui préparent le baccalauréat pour la session 2020.
"Nous sommes entrain de préparer le baccalauréat, session de juin 2020. Nous ne sommes pas convaincus par la grève puisque nous sommes en phase d'examen. Avec les manifestations et les grèves partout, on ne sait quoi faire", explique Ngaramadaye, un jeune élève en classe de Terminale D au Lycée de Gassi.
De la motivation, ce jeune lycéen en a, il est d'ailleurs venu s'entrainer ce mercredi dans une salle de classe, malgré l'absence de professeurs.
"Nous recommandons au Gouvernement de régler le problème avec les enseignants pour que nous puissions reprendre avec les cours. Nous sommes de futurs cadres de demain et rester à la maison n'est pas idéal. Le Gouvernement doit serrer la ceinture pour faire lever le préavis de grève", selon Ngaramadaye.
Pour ce deuxième jour de grève, les élèves du public sont inquiets pour le déroulement de leur scolarité, tandis que la colère s'accentue chez les élèves de Terminale qui préparent le baccalauréat pour la session 2020.
"Nous sommes entrain de préparer le baccalauréat, session de juin 2020. Nous ne sommes pas convaincus par la grève puisque nous sommes en phase d'examen. Avec les manifestations et les grèves partout, on ne sait quoi faire", explique Ngaramadaye, un jeune élève en classe de Terminale D au Lycée de Gassi.
De la motivation, ce jeune lycéen en a, il est d'ailleurs venu s'entrainer ce mercredi dans une salle de classe, malgré l'absence de professeurs.
"Nous recommandons au Gouvernement de régler le problème avec les enseignants pour que nous puissions reprendre avec les cours. Nous sommes de futurs cadres de demain et rester à la maison n'est pas idéal. Le Gouvernement doit serrer la ceinture pour faire lever le préavis de grève", selon Ngaramadaye.
Des motos garés devant l'Université Hec Tchad à N'Djamena, dans le 8ème arrondissement, le 8 janvier 2020. © Alwihda Info/Malick Mahamat
Dans d'autres établissements de la capitale, notamment des instituts privés et lycées du 8ème arrondissement par exemple, le mot d'ordre de grève n'a pas été suivi. Dès 7 heures, les élèves et les étudiants se sont pointés devant les portes pour suivre les cours.
Mardi, des jeunes ont exprimé leur colère à N'Djamena face au mouvement de grève qui risque de perturber l'année scolaire et académique. Près du rond-point Sesabane, des pneus ont été brûlés mais la police a rapidement maitrisé la situation.
A Abéché, des élèves du lycée public ont tenté de forcer le grand portail du lycée privé Al Afia et ont menacé leurs camarades, a appris Alwihda Info.
A Mongo, dans la province du Guera, les salles de classes sont restées vides.
D.H/M.M./A.I/A.I/D.A/
Mardi, des jeunes ont exprimé leur colère à N'Djamena face au mouvement de grève qui risque de perturber l'année scolaire et académique. Près du rond-point Sesabane, des pneus ont été brûlés mais la police a rapidement maitrisé la situation.
A Abéché, des élèves du lycée public ont tenté de forcer le grand portail du lycée privé Al Afia et ont menacé leurs camarades, a appris Alwihda Info.
A Mongo, dans la province du Guera, les salles de classes sont restées vides.
D.H/M.M./A.I/A.I/D.A/