Tchad : les étudiants de Médecine de l'UNABA veulent des solutions concrètes pour la fin de la grève. © Ben Kadabio/Alwihda Info
Les étudiants de Médecine de 3ème et 4ème année de la Faculté Adam Barka d'Abéché se sont exprimés mardi au cours d'un point de presse pour évoquer plusieurs difficultés qu'ils rencontrent et appeler à des solutions.
Dans leur déclaration lue par Hamid Anar Barkaï, les étudiants précisent que "plusieurs problèmes d'ordre éducatif et des désordres administratifs" les ont poussé à entrer en grève depuis le 5 mars 2020.
Ils évoquent notamment le retard des cours, l'élasticité des années inexpliquée de la part de l'administration, la fusions des niveaux 1ère et 2ème promotion puis 3ème et 4ème promotion, l'absence des niveaux tels que 2ème et 6ème, le manque crucial d'enseignants permanents et le non suivi des stages à l'hôpital provincial d'Abéché.
Dans leur déclaration lue par Hamid Anar Barkaï, les étudiants précisent que "plusieurs problèmes d'ordre éducatif et des désordres administratifs" les ont poussé à entrer en grève depuis le 5 mars 2020.
Ils évoquent notamment le retard des cours, l'élasticité des années inexpliquée de la part de l'administration, la fusions des niveaux 1ère et 2ème promotion puis 3ème et 4ème promotion, l'absence des niveaux tels que 2ème et 6ème, le manque crucial d'enseignants permanents et le non suivi des stages à l'hôpital provincial d'Abéché.
Tchad : les étudiants de Médecine de l'UNABA veulent des solutions concrètes pour la fin de la grève. © Ben Kadabio/Alwihda Info
Les étudiants déplorent également le manque de services spécialisés, de personnel qualifié et de plateaux techniques au sein du CHU d'Abéché, ainsi que le mauvais accueil réservé aux enseignants missionnaires.
Selon eux, malgré plusieurs rencontres avec l'administration, "rien n'a été trouvé comme solution" et la grève est "toujours d'actualité".
Ils dénoncent une "sourde oreille de l'administration" et un "manque de volonté", précisant qu'une note a été déposée au gouvernera d'Abéché pour expliquer les problèmes, en vain. L'appel lancé aux hautes autorités de l'Enseignement supérieur n'a également rien donné.
"Tous ces échecs de négociations sont dûs aux manques de volonté de certains. Nous avons jugé utile d'écrire une lettre ouverte au Maréchal du Tchad le 03 septembre dernier. (...) Nous voulons immédiatement que l'administration puisse trouver des solutions concrètes pour mettre fin à cette grève. Nous voulons juste réussir par ce que la réussite n'est pas une marchandise, ce n'est pas négociable, elle est faisable", indique Hamid Anar Barkaï.
Selon eux, malgré plusieurs rencontres avec l'administration, "rien n'a été trouvé comme solution" et la grève est "toujours d'actualité".
Ils dénoncent une "sourde oreille de l'administration" et un "manque de volonté", précisant qu'une note a été déposée au gouvernera d'Abéché pour expliquer les problèmes, en vain. L'appel lancé aux hautes autorités de l'Enseignement supérieur n'a également rien donné.
"Tous ces échecs de négociations sont dûs aux manques de volonté de certains. Nous avons jugé utile d'écrire une lettre ouverte au Maréchal du Tchad le 03 septembre dernier. (...) Nous voulons immédiatement que l'administration puisse trouver des solutions concrètes pour mettre fin à cette grève. Nous voulons juste réussir par ce que la réussite n'est pas une marchandise, ce n'est pas négociable, elle est faisable", indique Hamid Anar Barkaï.