Tchad : les militaires célèbrent la fête des armées à Bongor

Comme à l’accoutumée, le 31 décembre de chaque année est une journée de réjouissance militaire sur l’ensemble du territoire tchadien. Ceux de la province n’ont pas dérogé à ce principe mais en différé pour le Mayo Kebbi Est. Une cérémonie a eu lieu hier, dimanche, dans le camp militaire du groupement n°11 de Bongor.

La cérémonie de réjouissance a eu lieu en présence du gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Est, Bachar Ali Souleyman, des différents détachements des forces de défense et de sécurité, autorités administratives, traditionnelles et religieuses.

Prenant la parole au nom de ses collègues, le colonel Djimet Hono Arme, commandant du groupement n°11, a déclaré que le rôle des forces de défense et de sécurité est la protection des citoyens tchadiens.

Dans son discours de la circonstance, le gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Est a saisi l’occasion pour saluer le courage des militaires pour la sécurisation du territoire de la République.

Bachar Ali Souleyman est revenu sur les prouesses des forces de défense et de sécurité tchadiennes : « Elles ont fait leurs preuves au Mali, au Cameroun, Nigeria et Niger, plus récemment dans la zone du Lac Tchad mettant hors d’état de nuire la secte Boko Haram ». 

Le gouverneur de la province du Mayo Kebbi Est reste reconnaissant envers les forces de défense et de sécurité. Pour lui, depuis qu’il est à la tête de la province, Il n’a reçu aucune plainte de la population sur le comportement déviant d’un élément des forces de défense et sécurité : « Durant les cinq mois de mon exercice, je n’ai reçu aucune plainte ou indignation de la population. Nous n’avons pas enregistré des cas d’enlèvement des personnes contre rançon, ni de coupeurs de route, en dehors de quelques cas sporadiques de vols et d’assassinats par des apprentis sorciers ».

Le gouverneur a également reconnu que c’est grâce aux forces de défense et de sécurité que le pire a été évité dans la sous-préfecture de Berem, département de la Kabbia, pendant le conflit intercommunautaire qui a fait 22 morts.