Ngoïdi Tanal, petit-fils de feu Ngoïdi, l'ancien chef de canton, a retracé l'histoire de la chefferie dans leur région. Il a rappelé qu'avant l'époque de son grand-père, il n'y avait que des chefs coutumiers. Ngoïdi fut le tout premier chef de canton dans le département de Bengoro. Cependant, après sa disparition, le sous-préfet de Sarh avait temporairement attribué le canton à Bouna, dans le département de Bara, en vue d'assurer l'intérim. Malheureusement, la chefferie a été maintenue à Bouna jusqu'à aujourd'hui. Les petits-fils de Ngoïdi, Ngoïdi Tanal et Service Ngarial, ont alors sollicité le ministère de l'Aménagement du Territoire pour la réhabilitation de la chefferie du canton dans leur propre département, une demande qui a été acceptée par le ministère.
C'est ainsi que les deux petits-fils de Ngoïdi ont entamé une campagne électorale pour briguer la succession de leur grand-père. Après sept jours de campagne, les élections ont été suspendues et un candidat a été imposé, selon Ngoïdi Tanal.
C'est ainsi que les deux petits-fils de Ngoïdi ont entamé une campagne électorale pour briguer la succession de leur grand-père. Après sept jours de campagne, les élections ont été suspendues et un candidat a été imposé, selon Ngoïdi Tanal.
Les ressortissants de Bengoro affirment que cette controverse commence à provoquer des tensions entre les deux régions, accompagnées de menaces et d'autres manifestations hostiles. Les ressortissants de Bengoro appellent le gouverneur à rétablir la situation dans un esprit de normalité.
Entre-temps, une demande a été déposée auprès du ministère de l'Aménagement du territoire pour élucider cette situation qui pourrait dégénérer en violences, selon les ressortissants de Bengoro.
Entre-temps, une demande a été déposée auprès du ministère de l'Aménagement du territoire pour élucider cette situation qui pourrait dégénérer en violences, selon les ressortissants de Bengoro.