L'association des Lamy-fortains et N'Djamenois célèbre le 8 mars 2020. © Adam Ibrahim/Alwihda Info
Les femmes de l'association des Lamy-fortains et N'Djamenois se sont retrouvées dimanche 8 mars à N'Djamena, à l'occasion de la Journée internationale des droits de la femme.
Au delà des festivités, célébrations et activités folkloriques organisées dans tout le pays, c'est un véritable plaidoyer que les membres de l'association ont livré en faveur d'une bonne transmission des valeurs culturelles, du changement de mentalité et contre le regain de violences à l'égard des femmes.
De l'avis de Mme. Assia Abbo, "le 8 mars, n'est pas seulement une journée où il faut défiler, manger et s'amuser. Le 8 mars, c'est une journée de réflexion, une journée où les femmes doivent revendiquer leurs droits, une journée où les femmes doivent penser au développement de leur pays."
"Aujourd'hui nous constatons beaucoup de violences. Les femmes sont violentées, torturées, les filles ne vont pas à l'école. C'est l'occasion et l'opportunité pour nous aussi de réfléchir et de voir quelles sont les solutions qu'on peut envisager pour améliorer les conditions de vie de la femme", a indiqué Assia Abbo.
Selon elle, "aujourd'hui nous avons une autre jeunesse qui a une autre mentalité qui n'est pas la même que celle d'autre fois. C'est aussi l'occasion de sensibiliser les jeunes et de leur apprendre nos valeurs, notre culture. Nous avons aussi des cultures qui sont très bien pour éduquer un enfant, mais nous avons aussi des cultures qui mettent la femme en arrière plan. Ce sont ces valeurs là que nous cherchons à éradiquer. Nous voulons aussi inculquer à nos enfants les bonnes valeurs, les bonnes valeurs d'un enfant tchadien, les bonnes valeurs de nos us et coutumes qui peuvent nous aider à grandir la femme."
Au delà des festivités, célébrations et activités folkloriques organisées dans tout le pays, c'est un véritable plaidoyer que les membres de l'association ont livré en faveur d'une bonne transmission des valeurs culturelles, du changement de mentalité et contre le regain de violences à l'égard des femmes.
De l'avis de Mme. Assia Abbo, "le 8 mars, n'est pas seulement une journée où il faut défiler, manger et s'amuser. Le 8 mars, c'est une journée de réflexion, une journée où les femmes doivent revendiquer leurs droits, une journée où les femmes doivent penser au développement de leur pays."
"Aujourd'hui nous constatons beaucoup de violences. Les femmes sont violentées, torturées, les filles ne vont pas à l'école. C'est l'occasion et l'opportunité pour nous aussi de réfléchir et de voir quelles sont les solutions qu'on peut envisager pour améliorer les conditions de vie de la femme", a indiqué Assia Abbo.
Selon elle, "aujourd'hui nous avons une autre jeunesse qui a une autre mentalité qui n'est pas la même que celle d'autre fois. C'est aussi l'occasion de sensibiliser les jeunes et de leur apprendre nos valeurs, notre culture. Nous avons aussi des cultures qui sont très bien pour éduquer un enfant, mais nous avons aussi des cultures qui mettent la femme en arrière plan. Ce sont ces valeurs là que nous cherchons à éradiquer. Nous voulons aussi inculquer à nos enfants les bonnes valeurs, les bonnes valeurs d'un enfant tchadien, les bonnes valeurs de nos us et coutumes qui peuvent nous aider à grandir la femme."
L'association des Lamy-fortains et N'Djamenois célèbre le 8 mars 2020. © Adam Ibrahim/Alwihda Info
"On lutte contre beaucoup de choses"
D'après Hadjé Fatimé Gouda, "le 8 mars, ce n'est pas une fête mais c'est une journée pour les droits de la femme. Donc on lutte contre beaucoup de choses. Même en Europe, ils n'y sont pas arrivés en une seule fois. Au Tchad, on ne peut pas dire qu'on va y arriver tout de suite, on va progressivement. Mais maintenant je crois qu'on a quand même franchit des étapes."
Aux yeux de Assma Gassi qui est à l'initiative de cette rencontre d'échange, c'est la guerre de 9 mois qui a amené beaucoup de problèmes au Tchad dont la division. Elle s'est félicité de la compréhension progressive de la jeunesse.
"Une maison sans femmes est une maison vide", a déclaré Assma Gassi qui a demandé au Gouvernement la mise en place d'un commission permanente permettant à chaque femme qui a une idée de l'a proposer.
S'agissant des récents cas d'assassinats de femmes à N'Djamena, Assma Gassi a fait part de son indignation et a condamné avec la plus grande fermeté.
Des inquiétudes pour les prochaines générations
Le lamy-fortain Oumar Adamou a expliqué que ce n'est pas seulement une fête de femmes mais une fête de solidarité entre toutes les femmes du monde. Il a appelé l'association à s'élargir et à se dépasser pour ne pas se limiter qu'aux Lamy-fortaines.
"Il y a des gens qui ne connaissent pas Fort-Lamy. C'est autre chose, c'est la solidarité, l'entraide. A entendre parler certains, j'ai peur qu'après mes soeurs. Demain nous serons pas là, et si on n'a pas semé quelques chose d'important, ça va être très difficile", a estimé Oumar Adamou qui s'est remémoré l'ancien temps où tout le monde s'aimait et s'estimait.
Il a appelé la société à se surpasser et à faire preuve de solidarité, déplorant les récents évènements à N'Djamena.
D'après Hadjé Fatimé Gouda, "le 8 mars, ce n'est pas une fête mais c'est une journée pour les droits de la femme. Donc on lutte contre beaucoup de choses. Même en Europe, ils n'y sont pas arrivés en une seule fois. Au Tchad, on ne peut pas dire qu'on va y arriver tout de suite, on va progressivement. Mais maintenant je crois qu'on a quand même franchit des étapes."
Aux yeux de Assma Gassi qui est à l'initiative de cette rencontre d'échange, c'est la guerre de 9 mois qui a amené beaucoup de problèmes au Tchad dont la division. Elle s'est félicité de la compréhension progressive de la jeunesse.
"Une maison sans femmes est une maison vide", a déclaré Assma Gassi qui a demandé au Gouvernement la mise en place d'un commission permanente permettant à chaque femme qui a une idée de l'a proposer.
S'agissant des récents cas d'assassinats de femmes à N'Djamena, Assma Gassi a fait part de son indignation et a condamné avec la plus grande fermeté.
Des inquiétudes pour les prochaines générations
Le lamy-fortain Oumar Adamou a expliqué que ce n'est pas seulement une fête de femmes mais une fête de solidarité entre toutes les femmes du monde. Il a appelé l'association à s'élargir et à se dépasser pour ne pas se limiter qu'aux Lamy-fortaines.
"Il y a des gens qui ne connaissent pas Fort-Lamy. C'est autre chose, c'est la solidarité, l'entraide. A entendre parler certains, j'ai peur qu'après mes soeurs. Demain nous serons pas là, et si on n'a pas semé quelques chose d'important, ça va être très difficile", a estimé Oumar Adamou qui s'est remémoré l'ancien temps où tout le monde s'aimait et s'estimait.
Il a appelé la société à se surpasser et à faire preuve de solidarité, déplorant les récents évènements à N'Djamena.