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Tchad : "nous ne devons pas supprimer pour supprimer", Aziz Mahamat Saleh


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 1 Novembre 2020



Aziz Mahamat Saleh, directeur de cabinet civil du chef de l'État.
Aziz Mahamat Saleh, directeur de cabinet civil du chef de l'État.
Aziz Mahamat Saleh, actuel directeur de cabinet civil du chef de l'État, s'est exprimé samedi aux assises du 2ème Forum national inclusif, en tant que citoyen. Réagissant aux suggestions visant à supprimer le Conseil économique, social et culturel (CESC) ou d'autres institutions, le haut fonctionnaire explique que "nous ne devons pas supprimer pour supprimer".
"Est ce qu'il s'agit seulement de supprimer pour supprimer ou est-ce que nous avons des arguments solides pour pouvoir le faire ? Je pense à ce niveau que nous devons, sur un certain nombre d'éléments et particulièrement celui-ci, ne pas supprimer pour supprimer. Il y a des vies derrière, il y a des milliers de gens derrière, et pour des coûts qui ne sont pas importants pour l'État. Ça c'est un point important"

Sur la question de la jeunesse et des propositions visant à créer de nouvelles institutions représentatives de corporations de jeunes ou du milieu féminin, Aziz Mahamat Saleh est de ceux qui plaident pour la "libéralisation des esprits". Il s'en explique :
"Nous parlons d'innovation, nous parlons de TIC, nous parlons de création d'entreprise mais en même temps nous revenons toujours pour des institutions. Pourquoi institutionnaliser la jeunesse ? Demain, tous les autres corps, tout le monde voudra une institution à part. Créons de la richesse. Permettons à ce que ces institutions puissent s'envoler d'elles-mêmes.

Il y a aussi un élément crucial qui est le fait que si nous la mettions dans le cadre institutionnel, elle ne dépend que d'une subvention qui, très souvent, est hypothétique. Alors qu'en les laissant créer et voler de leurs propres ailes, (les jeunes) peuvent déjà bénéficier d'un certain nombre d'appuis des partenaires techniques et financiers.

Je crois que si on réfléchit pour l'avenir, si on veut créer de la richesse, si on veut que les jeunes puissent se prendre en charge, il ne faut pas les brimer et il ne faut pas qu'il y ait une institution. Il y a déjà un ministère de la Jeunesse, il y a déjà un certain nombre d'institutions qui accompagnent, qui veulent que l'entrepreneuriat soit au coeur du dispositif. (...) En une dizaine d'années, il y a des progrès qui ont été faits".



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)