Le Bureau de la Coordination du Système des Nations-Unies, en collaboration avec le ministère de l'Economie, du Plan et de la Coopération internationale, organise un atelier de validation d'analyse des dynamiques des conflits au Tchad, prévu du 12 au 13 mars 2024, au centre d'accueil Béthel de Bakara.
En effet, au terme de l'éligibilité du Tchad au Fonds des Nations-Unies pour la Consolidation de la Paix (2017-2022), et dans le cadre de sa prolongation qui a expiré au 31 décembre 2023, le gouvernement tchadien, en collaboration avec le système des Nations-Unies, a mené une étude de mise à jour de l'analyse des facteurs de conflits au Tchad, qui a été réalisée en 2016 lors de la demande de l'éligibilité.
La première étude a identifié un certain nombre de facteurs de risques de conflits, et doit être actualisée, au regard de l'évolution du contexte socio-économique et politique du pays, des facteurs régionaux et sous régionaux, du changement climatique, et au regard de l'impact des investissements du Fonds durant cette période d'éligibilité de cinq ans, accordée au Tchad en 2017.
Le chef du Bureau de la Coordination du système des Nations-Unies au Tchad, Yahaya Balima, a indiqué que la première analyse de conflits qui était à la base de la demande d'éligibilité, a identifié un certain nombre de facteurs de risques de conflits, et de défis en matière de consolidation de la paix autour de l'État de droit, de la gouvernance et de la résilience des communautés aux chocs et aux crises.
Selon lui, cela a ainsi permis au PBF (Fonds des Nations-Unies pour la Consolidation de la Paix), d’investir 54,82 millions de dollars au Tchad, pour soutenir 22 projets de consolidation de la paix depuis 2017, aux côtés d'autres partenaires impliqués dans la consolidation de la paix au Tchad, avec des milliers d'investissements.
Il a ajouté qu'en dépit des divers programmes de sensibilisation régionale, et de l'effort conjoint de différents partenaires visant la réponse humanitaire, la consolidation de la paix et le développement durable, la situation du pays demeure fragile.
En procédant à l'ouverture de cet atelier, la directrice générale du Suivi des Agendas pour le Développement, au ministère de l'Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Mme Zahra Abakar Souleymane, a souligné que cet exercice est crucial pour formuler la demande d'éligibilité, afin de mieux planifier et orienter la programmation des futures interventions de consolidation de la paix.
Selon elle, il répond également aux recommandations du Comité de pilotage des projets de consolidation de la paix au Tchad, qui s'est réuni à N'Djamena, le 16 juin 2023.
Celui-ci a appelé à tirer des leçons du portefeuille actuel, et à mettre à jour l'analyse des conflits pour fournir des orientations sur les futures interventions de consolidation de la paix, à travers la demande de réégibilité au fonds PBF, pour les cinq prochaines années.
En effet, au terme de l'éligibilité du Tchad au Fonds des Nations-Unies pour la Consolidation de la Paix (2017-2022), et dans le cadre de sa prolongation qui a expiré au 31 décembre 2023, le gouvernement tchadien, en collaboration avec le système des Nations-Unies, a mené une étude de mise à jour de l'analyse des facteurs de conflits au Tchad, qui a été réalisée en 2016 lors de la demande de l'éligibilité.
La première étude a identifié un certain nombre de facteurs de risques de conflits, et doit être actualisée, au regard de l'évolution du contexte socio-économique et politique du pays, des facteurs régionaux et sous régionaux, du changement climatique, et au regard de l'impact des investissements du Fonds durant cette période d'éligibilité de cinq ans, accordée au Tchad en 2017.
Le chef du Bureau de la Coordination du système des Nations-Unies au Tchad, Yahaya Balima, a indiqué que la première analyse de conflits qui était à la base de la demande d'éligibilité, a identifié un certain nombre de facteurs de risques de conflits, et de défis en matière de consolidation de la paix autour de l'État de droit, de la gouvernance et de la résilience des communautés aux chocs et aux crises.
Selon lui, cela a ainsi permis au PBF (Fonds des Nations-Unies pour la Consolidation de la Paix), d’investir 54,82 millions de dollars au Tchad, pour soutenir 22 projets de consolidation de la paix depuis 2017, aux côtés d'autres partenaires impliqués dans la consolidation de la paix au Tchad, avec des milliers d'investissements.
Il a ajouté qu'en dépit des divers programmes de sensibilisation régionale, et de l'effort conjoint de différents partenaires visant la réponse humanitaire, la consolidation de la paix et le développement durable, la situation du pays demeure fragile.
En procédant à l'ouverture de cet atelier, la directrice générale du Suivi des Agendas pour le Développement, au ministère de l'Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Mme Zahra Abakar Souleymane, a souligné que cet exercice est crucial pour formuler la demande d'éligibilité, afin de mieux planifier et orienter la programmation des futures interventions de consolidation de la paix.
Selon elle, il répond également aux recommandations du Comité de pilotage des projets de consolidation de la paix au Tchad, qui s'est réuni à N'Djamena, le 16 juin 2023.
Celui-ci a appelé à tirer des leçons du portefeuille actuel, et à mettre à jour l'analyse des conflits pour fournir des orientations sur les futures interventions de consolidation de la paix, à travers la demande de réégibilité au fonds PBF, pour les cinq prochaines années.